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La célébration de «Yennayer 2970» : A l’Ouest

Un riche programme

Des activités culturelles et artistiques, une géante exposition à la médiathèque, des ateliers sur l’enseignement de tamazight, le dictionnaire, le conte amazigh, une visite guidée vers Santa Cruz, des conférences-débats, l’histoire des ksour d’Iserman de Nâama, la poésie kabyle. Tel est le menu tracé par l’association Numidia célébrant, comme chaque année l’avènement du Nouvel An amazigh, Yennayer. Dans le tas, cette festivité annuelle abordera également «Les poèmes de cheikh Yahia Archid Awasif» du journaliste Amar Aït Saâdi, «Le parler kabyle des Ath Abbès en contexte migratoire» du docteur Karim Ouaras, et «Yennayer comme projet de Tadukli Timuzgha (Unité maghrébine) de Rabah Lounici, professeur d’université à Oran. C’est donc un riche programme qui est concocté par cette association qui ne s’offre plus de répit pour se dérober à la règle qu’elle s’est tracée depuis près de 30 années. Comme à son accoutumée, cette association n’omet pas les siens ni encore moins tous ceux qui activent dans la recherche culturelle (Iquedachen ydeles) en les honorant à la hauteur de leur militantisme.
Le Nouvel An amazigh 2970 sert d’occasion pour cette association culturelle pour rendre un vibrant hommage à Djamel Benaouf, écrivain et poète en langue amazighe. Celui-ci a un palmarès très riche en matière d’ouvrage en éditant au milieu des années 2000 plusieurs œuvres dont un roman intitulé Timlilit n tyermiwin (La ville-rencontre) et un recueil de poésie, Tujjma Tuzzma isefra (Nostalgie et remontrances). Djamel Benaouf est un homme de théâtre. À son actif plusieurs pièces théâtrales dont Aneggaru a d-yerr tawwurt (Le dernier fermera la porte) et Ccix-lkanun akk d bu yefden. «C’est un homme qui contribue à la promotion de la langue amazighe et qui mérite notre reconnaissance», a déclaré le président de Numidia, Saïd Zamouche en rendant hommage à cet homme qui a consacré toute sa vie à l’art et la littérature y compris durant la chape de plomb qui s’est abattue sur la langue amazighe. Cerise sur le gâteau : la célèbre tradition des Beni Senous est perpétuée dans la ville des deux Lions, Ihrane. Il s’agit du carnaval Ayred (Le Lion) faisant les adieux à l’année passée et annonçant majestueusement l’avènement du Nouvel An dans un contexte de gaieté et de joie. Contrairement aux années précédentes, le carnaval (d’Ayred) sera organisée cette fois-ci dans la médiathèque, dans le centre-ville d’Oran. La célébration de Yennayer revêt une importance capitale dans les villes de la partie ouest du pays.
La wilaya de Chlef abrite la 1ère édition du concours du meilleur couscous amazigh. Cette compétition est l’oeuvre de la direction de la culture de la wilaya, ouvrant la participation à une vingtaine de concurrents de différentes régions du pays.
Le concours est domicilié dans le centre de formation du centre-ville de Chlef en collaboration avec l’association d’échange culturel Ahlem. Cette rencontre porte dans ses dimensions la préservation de ce plat populaire par excellence et son ancrage dans les traditions de consommation du citoyen algérien. Ce concours se veut être une contribution à la mise en lumière de la cuisine amazighe, en tant qu’expression de la culture et de l’identité de nos ancêtres. Cette initiative qui a attiré un grand nombre d’amateurs de cuisine de l’intérieur et de l’extérieur de la wilaya a été, également, saluée par Mustapha Besaâdi, mettant en exergue sa contribution dans la préservation de différents recettes de préparation de ce met, dont particulièrement celles basées sur des produits naturels ayant toujours consacré la relation profonde de l’Amazigh, avec sa terre.

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