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Elle fut le bras droit de Azzedine Mihoubi

Samira Hadj Djilani sous les verrous

Productrice cinématographique, elle est poursuivie pour blanchiment d’argent, abus de fonction, dilapidation de deniers publics et fuite de capitaux vers l’étranger.

La justice a-t-elle décidé d’ouvrir l’épineux dossier de la culture ? En tout cas, elle vient de reprendre les investigations dans les affaires de corruption au haut sommet de l’Etat. C’est ainsi qu’une figure connue du ministère de la Culture a été placée, jeudi dernier, sous mandat de dépôt. Il s’agit de la productrice cinématographique et audiovisuelle, Samira Hadj Djilani. Elle a été présentée, jeudi matin, au juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger). Après quelques heures d’interrogatoire, le magistrat a décidé de la placer en détention provisoire. Samira Hadj Djilani est poursuivie pour plusieurs chefs d’inculpation, à savoir blanchiment d’argent, abus de fonction, dilapidation de deniers publics et transfert illicite de capitaux vers l’étranger. Il faut rappeler que son nom est cité depuis plusieurs mois dans les couloirs des tribunaux. La rumeur de son incarcération circulait depuis le début de l’année en cours. Cela avant que, le 12 mars dernier, elle ne fasse l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national (Istn). Son passeport lui avait été retiré. Pour les gens de la culture, ce personnage est très connu. Elle occupait le poste de directrice centrale au sein du ministère de la Culture, mais c’est elle qui y faisait la pluie et le beau temps. Elle était considérée comme le bras droit de l’ex-ministre, Azzedine Mihoubi. D’ailleurs, elle n’a pas hésité a accompagner le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) lors de sa course vers le palais d’El Mouradia. Elle s’occupait du volet communication en étant désignée comme la première responsable. La chute de Madame Samira va-t-elle entraîner celle de son mentor ? En tout cas, cette nouvelle affaire ouvre la voie à l’ouverture du dossier de la culture riche en scandales. On compte déjà une ex-ministre de la Culture en prison, Khalida Toumi. Elle a été placée en détention provisoire au mois de novembre dernier. Elle est poursuivie dans une affaire de dilapidation de deniers publics lors de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique » organisée en 2011. Plusieurs autres responsables et directeurs de ce secteur sont sous les verrous. Ce secteur, considéré comme une vache laitière, sera passée au peigne fin par la justice. Des surprises nous attendent… 

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