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Annaba

Pas de halte pour le Hirak

Sans dévier du caractère pacifique du Hirak, les manifestants, à Annaba, ont marché, hier. En ce 34e vendredi consécutif depuis le début du Hirak, les marcheurs ont brandi des banderoles et entonné les mêmes slogans, avec l’espoir de faire aboutir leurs revendications, à savoir «un régime basé sur la démocratie et l’Etat de droit». Les citoyens interrogés par L’Expression disent ne pas vouloir que l’on décide à leur place. C’est le sentiment exprimé par un commerçant de la rue Maillot, selon lequel la situation que vit le pays «est la conséquence de (…), la marginalisation et la paupérisation du peuple». De son côté, une sexagénaire affirme que désormais «rien ne se fera sans la volonté du peuple», a-t-elle lancé. «Nous avons combattu le colonialisme et nous combattrons les résidus du système» , a- t-elle crié. Ces propos et bien d’autres dénotent du refus catégorique, de toutes initiatives entreprises par ce qu’ils appellent les «symboles» le pouvoir. Ce dernier qui, selon plusieurs Hirakistes, «nous ont imposé un gouvernement de gestion des affaires, et le voilà gouvernement de décisions», nous dit-on.
Avec la rage dans les tripes, ils ont crié : «Non au recyclage du système.»
Des phrases, inscrites sur plusieurs pancartes, résument à elles seules la détermination du Mouvement populaire à poursuivre sa mobilisation jusqu’à l’atteinte des objectifs tracés par cette révolution unique au monde. Outre les slogans habituels, à leur tête le plus vieux : «Algérie libre et démocratique» et le rejet du système, la déferlante humaine a afflué vers la place du 1er Novembre juste après la prière du vendredi.

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