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Après les avertissements du président aux commerçants

Les walis passent à l’action

Plusieurs wilayas et wilayas déléguées ont décidé d’interdire les activités autorisées à rouvrir il y a une semaine…

Au lendemain de la sommation du président aux commerçants, des walis décident de tout fermer ! En effet, les magasins autorisés à rouvrir, il y a une semaine, ont de nouveau été fermés à travers de nombreuses wilayas et daïras du pays. Il s’agit des magasins spécialisés dans la vente du prêt-à-porter, des chaussures, les pâtisseries traditionnelles, les coiffeurs, l’électroménager, les produits cosmétiques, la vaisselle et la vente de tissu et merceries. « Les bazars, eux, n’ont jamais été autorisés à ouvrir », ont précisé les autorités locales dans leurs communiqués. Si la décision de réouverture a été prise au niveau central, par le gouvernement, il a été laissé aux autorités locales de juger de la nécessité de fermer ou non.
Ainsi, c’est le wali de Constantine qui a été le premier à prendre cette décision quelques minutes avant le f’tour, samedi dernier. Son collègue d’Oran lui a emboîté le pas avant qu’ils ne soit suivi par le wali délégué de Rouiba. En fin de soirée, c’est Kenchela, Oran, Constantine, Skikda, Ouargla, Adrar, Jijel et Souk Ahras, Alger, qui ont pris la même décision. Hier, d’autres régions ont suivi le mouvement. Il est très probable que la décision soit généralisée à travers tout le pays dans les prochaines heures.
Les walis justifient leur décision « radicale » par le non-respect par les commerçants des mesures de prévention contre la propagation de l’épidémie du coronavirus (Covid-19). Il faut dire qu’avant-hier c’était un samedi noir…de monde ! Le week-end et le beau temps ont fait que les magasins, notamment d’habillement et chaussures, soient pris d’assaut. Jeunes et moins jeunes se bousculaient dans ces commerces sans le moindre respect des normes d’hygiène et de distanciation sociale. Certains étaient même accompagnés de leurs enfants, alors que le ministre du Commerce leur a interdit l’accès.
Chez certains coiffeurs c’était également la ruée. Il y avait foule, sans que ni le client ni le coiffeur ne soit porteur d’un masque. Une situation constatée dans les quatre coins du pays, obligeant les walis à prendre cette décision sanctionnant au passage les commerçants qui se sont conformés aux règles. Mais la situation est devenue des plus intenables.
Le nombre de cas positifs au Covid-19 ne cesse d’augmenter alors que l’on avait réussi à atteindre une certaine stabilité. Le président Tebboune avait lui-même avoué que cette recrudescence des contaminations est due à la négligence des commerçants et citoyens. Il avait alors menacé de tout fermer ! «Nous n’hésiterons pas à fermer à nouveau les commerces et reviendrons à plus de rigueur dans l’application du confinement », avait-il déclaré, vendredi dernier. Son avertissement est tombé dans l’oreille d’un sourd puisque le lendemain chacun en a fait à sa tête. La sanctionne est alors tombée : on ferme tout ! 

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