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Corruption

Le procès de Abdelkader Zoukh reporté

L'ex-wali d'Alger a fait l'objet d'une première convocation par la Cour suprême en avril 2019, et ce dans le cadre de l'ouverture de 7 dossiers.

En l'absence de la majorité des témoins et sur la demande de l'avocat nouvellement installé, le tribunal de Tipasa à décidé, hier, de reporter le procès de l'ex-wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Ce dernier est poursuivi pour trafic d'influence, octroi d'indus avantages à l'ex-directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), Abdelghani Hamel et ses enfants.
L'affaire, présentée, hier, devant ledit tribunal, dont Abdelkader Zoukh a fait l'objet d'une citation à comparaître le 3/11/2020. Il y a lieu de souligner que l'ex-DG de la police, Abdelghani Hamel, était présent en tant que témoin, alors que sur la longue liste des témoins, la majorité était absente dont la fille de Abdelghani Hamel, Chahinez Hamel, raison pour laquelle et sur demande de la défense de Zoukh, faite par le bâtonnier Djamel Zouaoui, le procès a été reporté pour permettre à la défense d'étudier le dossier.
Par ailleurs, le juge près le tribunal de Tipasa, a signifié à Abdelkader Zoukh, qu'il est également cité à comparaître pour deux autres affaires, le 17/11/2020.
Cependant, il faut savoir, que l'ex-wali d'Alger a fait l'objet d'une première convocation par la Cour suprême en avril 2019, et ce dans le cadre de l'ouverture de sept dossiers dont trois ont été renvoyés vers le tribunal de Tipasa. Cependant, en ce qui concerne le dossier pour lequel il a été convoqué pour le 20 novembre devant le tribunal de Tipasa, l'affaire a pris son origine dans les faits liés au procès de Abdelghani Hamel, où, suite à la condamnation du directeur général de l'Opgi d'Hussein Dey, Mohamed Rehaimi, qui avait lourdement chargé Abdelkader Zoukh, témoignant que c'est sur son ordre que l'Opgi avait attribué un logement F4 à Chafik Hamel, fils de l'ex- DG de la police, ainsi que l'attribution de quatre parcelles de terrain d'une superficie totale de 7 000 m2 à Bab Ezzouar et un appartement LSP à Chahinez Hamel, ce qui est dûment confirmé par le témoignage du directeur général de l'Agerfa, Fayçal Maâchi, lors de sa comparution dans l'affaire de Abdelghani Hamel.
Par ailleurs, l'ex-wali d'Alger se trouve également au coeur de deux autres affaires de corruption, et non des moindres, pour lesquelles il devra répondre le 17 novembre prochain, devant le même tribunal. en l'occurrence celle de l'octroi de marché de transport urbain à l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout, d'une valeur de 2 milliards de dinars et celle de l'acquisition de neuf assiettes foncières par l'homme d'affaires Ali Haddad. Il est important de préciser que dans ces deux affaires, l'ex-wali d'Alger se trouve sous les mêmes chefs d'accusation et est confronté au témoignage de l'ex-directeur général de l'Etusa, Abdelkader Belmiloud, qui a clairement révélé avoir agi suite aux instructions de Zoukh.
Selon toute vraisemblance, l'ouverture de ce dossier dans lequel l'ex-wali a été cité dans les grosses affaires de corruption qui ont mis au-devant de la scène des poids lourds tels que Hamel, Tahkout et Haddad, annonce un feuilleton judiciaire qui va certainement s'étaler dans le temps, ce qui risque d'apporter des éléments nouveaux dans ces affaires qui ne cessent de défrayer la chronique.
Cependant, il renseigne sur les pratiques et l'impunité à travers lesquelles, l'instauration de la corruption a été l'outil central dans la réalisation de ces méfaits qui, au demeurant, font l'objet de multiples instructions et procès. 

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