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Crise au FFS

Laskri sort de sa réserve

Le membre de l’instance présidentielle du FFS et ancien premier secrétaire a invité les militants à faire barrage pacifiquement.

Ali Laskri a indiqué, hier, qu’aucune réunion de la direction nationale, de l’instance présidentielle et du secrétariat national ne s’est tenue pour se prononcer ou même informer de la dissolution du secrétariat national, du comité d’éthique et de quelque organe statutaire du parti. « Le conseil national, organe souverain entre deux congrès, ne s’est pas tenu pour se prononcer sur la situation interne et prendre les décisions correspondantes conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti », a ajouté Ali Laskri en avertissant qu’aucune personne ni aucun groupe de personnes n’a soumis de propositions qui engagent tout le parti. «Des décisions sont prises par des cercles parallèles qui n’engagent nullement le conseil national », explique le même responsable politique. Ce dernier ajoute : « Etant membre de la Cpcn qui n’a pas réuni le quart de ses membres qui sont au nombre de 27, je remets en cause toutes les décisions prises par cette Cpcn anti-statutaire. »
Ali Laskri, qui se présente comme membre non démissionnaire de l’instance présidentielle du FFS, rappelle que la Cpcn n’est qu’une commission technique de préparation d’un congrès et non une direction politique du parti habilitée à prendre des décisions politiques et décliner des nominations organiques. «Toutes les instances du parti ne peuvent être dissoutes, elles sont en fonction jusqu’à l’élection d’une nouvelle instance présidentielle et procèdent aux passations de consignes de façon statutaire après la désignation de nouveaux responsables», avertit Ali Laskri. «Les blocages et le refus de réunir les instances de notre parti pour leur substituer un comité ad hoc puis une pseudo Cpcn visent à éviter un congrès national rassembleur», explique encore Ali Laskri qui rappelle que les militants «ont su mesurer avec toute objectivité ces tentatives de normalisation et sont restés déterminés à mettre en échec cette opération contre le FFS, tout en restant à l’avant-garde de la révolution populaire pacifique».
Le membre de l’instance présidentielle du FFS et ancien premier secrétaire a invité les militants à faire barrage pacifiquement, avec des moyens politiques et démocratiques, au passage en force anti-statutaire.
«Le FFS n’est pas un parti du pouvoir pour réaliser un coup d’Etat scientifique. Le FFS a toujours défendu sa ligne politique originelle qui dérange les décideurs du régime. Encore une fois, l’ultime combat politique se fera par les militants convaincus et déterminés pour sauvegarder le FFS et son projet, véritable instrument de l’alternative démocratique», a ajouté Ali Laskri tout en appelant au rassemblement des énergies intérieures et de toutes les forces démocratiques nationales.
Ali Laskri a profité de sa sortie médiatique d’hier pour rappeler qu’il y a 40 ans, les Algériennes et les Algériens se sont soulevés pour les libertés démocratiques, la justice sociale, le respect des droits de la personne humaine et l’égalité en droits entres les Algériens et la reconnaissance de tamazight composante essentielle de l’identité nationale et comme langue officielle aux côtés de la langue arabe.

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