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2,7 % d’inflation à la fin du mois de juillet

La «bombe» désamorcée !

C’est tant mieux pour le pays qui fait déjà face à une crise politique dont les conséquences sur le plan économique pourraient être désastreuses.

L’explosion n’a pas eu lieu. La planche à billets qui a tourné à plein régime n’a pas accouché d’un taux d’inflation à deux chiffres, voire plus. Un scénario à la «vénézuélienne» que nombre d’experts n’ont pourtant pas écarté. Ce ne sont pas les ingrédients qui ont manqué. Il y a eu, entre autres, cette flambée des prix exceptionnelle qui a caractérisé le mois de Ramadhan. Elle aurait pu constituer l’étincelle qui devait provoquer l’incendie. Contre toute attente, cette «bombe» à retardement s’est avérée inoffensive. Un miracle «algérien» ! Et c’est tant mieux pour le pays qui fait déjà face à une crise politique dont les conséquences sur le plan économique pourraient être désastreuses. Pas question donc de faire la fine bouche. Laissons aux experts le soin d’expliquer un tel phénomène.
L’Office national des statistiques s’est limité à cette bonne nouvelle qui s’apparente à une excellente performance étant donné la conjoncture économique particulière que vit le pays. «L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel de l’Algérie a été de 2,7% jusqu’à juillet 2019» a indiqué, hier, l’ONS. Un bon point. Le document met en exergue les prix des biens alimentaires qui ont affiché une baisse de 2,44 % en juillet dernier par rapport au mois précédent. Elle a été induite, essentiellement, par une décroissance de 4,92 % des prix produits agricoles frais. Quels sont ceux qui sont responsables de cette baisse ? «Cette variation mensuelle des prix des produits agricoles frais s’explique, essentiellement, par une baisse des prix des fruits et légumes dont la chute est de 34,1%, et de 3,8%, respectivement, par rapport au mois de juin.» expliquent les experts de l’ONS. Pour les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont enregistré une relative stagnation en juillet indiquent les initiateurs de cette enquête qui soulignent que les produits manufacturés, ont connu une légère hausse de +1,0 %, tandis que les services ont marqué une stagnation. Les Algériens qui veulent meubler leurs maisons, acquérir des biens d’ameublement, doivent mettre un peu plus la main à la poche. Pour se meubler et se soigner, se déplacer... Et s’ils ont prévu un budget pour l’éducation, la culture et les loisirs, ils seront obligés de le revoir à la hausse. « Par groupe de biens et services, l’augmentation des prix a touché essentiellement le groupe éducation, culture et loisirs (+1,8), habillement et chaussures et les meubles et les articles d’ameublement (+0,1%). » indique le document de l’Office national des statistiques. Le groupe des produits divers a également observé une variation haussière de 2,7%, alors que le reste s’est caractérisé en général par des stagnations. Durant les sept premiers mois de 2019, l’ensemble des prix à la consommation a enregistré une hausse de près de 1,90 %, par rapport à la même période de 2018, relève l’ONS.

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