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Grand Prix international du roman arabe

L’Algérien Abdelwahab Aïssaoui primé

Né en 1985 à Djelfa, Aïssaoui est l’un des plus jeunes romanciers arabes à obtenir cette distinction.

Le jeune écrivain algérien, Abdelwahab Aïssaoui, vient d'arracher le très convoité Prix international du roman arabe (Booker prize arabe) pour son roman «Cabinet spartite», une fiction inspirée de la colonisation française de l'Algérie au XIXe siècle. Le lauréat de ce grand et prestigieux prix littéraire a été annoncé mardi dernier à minuit à Abou Dhabi. L'obtention de ce prix permettra au roman de Abdelwahab Aïssaoui d'être traduit systématiquement en langue anglaise car cette distinction est soutenue par la Fondation britannique
«Booker Prize» et financée par l'Emirat d'Abou Dhabi. La remise du Prix à Abdelwahab Aïssaoui sera accompagnée d'une récompense de 50 000 dollars en sus du financement total de la traduction anglaise de l'oeuvre. Depuis l'instauration de ce prix, qui permet à ses récipiendaires d'entrer de facto dans l'arène des grands auteurs arabes, c'est la première fois qu'un romancier algérien parvient à l'arracher malgré le fait qu'à chaque nouvelle édition, des noms d'auteurs algériens arabophones figurent presque toujours sur la liste des finalistes. Mais il a fallu attendre la 13e édition pour qu'un écrivain algérien en soit couronné. L'obtention du Prix international de la fiction arabe permet aussi de booster d'une manière spectaculaire les ventes du roman récompensé. Désormais, le roman de Abdelwahab Aïssaoui sont présent dans les plus grandes librairies de tous les pays arabes, mais aussi en Occident grâce aux traductions. Ce n'est pas la première fois que les oeuvres de Abdelwahab Aïssaoui soient distinguées par des prix littéraires. En 2017, Abdelwahab Aïssaoui a déjà obtenu, à Alger, le Grand Prix du roman Assia Djebar. Abdelwahab Aissaoui est aussi l'un des plus jeunes romanciers arabes à obtenir le Grand Prix du roman arabe. Il est né en 1985 à Djelfa. Dans ce roman de 340 pages qui vient d'être primé, Abdelwahab Aïssaoui dépeint la période coloniale en Algérie à travers les regards croisés de cinq personnages: trois Algériens et deux Français. L'écrivain et critique littéraire Muhsin Al-Musawi, président du jury du Prix en question a indiqué après l'annonce du nom du lauréat:
«Abdelwahab Aïssaoui invite le lecteur à mieux comprendre la vie sous occupation et les différentes formes de résistance qui s'y opposent». Le président du jury a ajouté: «Avec sa structure narrative profonde et historique, le roman ne vit pas dans le passé, mais il invite plutôt le lecteur à remettre en question la réalité actuelle». Il faut préciser que la cérémonie de remise du prix est naturellement annulée à cause des mesures de prévention contre la propagation du coronavirus. Dès l'annonce de l'attribution du prix Booker Prize à Abdelwahab Aïssaoui, de nombreux écrivains célèbres ont adressé des messages de félicitations à ce dernier à commencer par Amin Zaoui. De nombreux autres écrivains algériens, arabophone, amazighophones et francophones ont adressé leurs félicitations hier, à Abdelwahab Aïssaoui à l'instar de Mohamed Sari, Habib Allah-Mansouri, Brahim Tazaghart, Nourredine Louhal...

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