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360 millions DA pour l’alimentation en eau potable

Comment étancher la soif à Tizi Ouzou

Des travaux de réalisation de forages, de rénovation des parties vétustes du réseau, seront réalisés au titre de ce programme d’urgence.

Le problème est très sérieux dans cette wilaya montagneuse: Tizi Ozou souffre d'un grave manque d'eau potable. Pour parer à cette situation, des solutions à court, moyen et long terme, susceptibles d'améliorer l'alimentation en eau potable à Tizi Ouzou, seront engagées prochainement.
Ainsi, une enveloppe de 365 millions de DA a été mobilisée par le ministère des Ressources en eau au profit de Tizi Ouzou, au titre d'un programme visant à améliorer l'alimentation en eau potable dans cette wilaya, a-t-on appris, vendredi dernier, auprès du directeur local des ressources en eau (DRE), Mokrane Djouder. Selon le même responsable, 210 millions DA ont été destinés à l'unité de wilaya de l'Algérienne des eaux (ADE), et 155 millions de DA à la direction des ressources en eau (DRE). Ces enveloppes financières permettront à l'ADE ainsi qu'à la DRE, de «lancer un certain nombre d'opérations inscrites sous le sceau de l'urgence, visant à améliorer la dotation en eau potable des localités qui souffrent de perturbations dans la distribution», a souligné Djouder. Il a rappelé qu'un rapport détaillé sur la situation actuelle de l'alimentation en eau potable dans la wilaya de Tizi Ouzou a été «remis au ministère de tutelle qui a été attentif à ce dossier». Le rapport comprend divers aspects sur le sujet, dont les contraintes, les foyers de tension, ainsi que les perspectives et des propositions de solutions qui permettront de stabiliser l'alimentation en eau potable, au niveau de la wilaya, tels que l'achèvement de la construction du barrage de Souk Tlata et de Sidi Khelifa, et la réalisation de celui de Bounachi et l'inscription de la station de dessalement d'eau de mer d'Iflissen, a-t-il dit. À ce propos, le wali Mahmoud Djamaâ, a indiqué que le montant de 365 millions DA a été mobilisé, suite à la réunion de travail tenue le 19 juillet dernier, au siège de la wilaya, entre les autorités locales et les membres d'une commission du ministère des ressources en eau, conduite par le secrétaire général Kamel Mihoubi. Celle-ci a été dépêchée à Tizi-Ouzou par le ministre, Arezki Berraki, afin d'étudier toutes les préoccupations concernant la distribution de l'eau potable en vue de leur prise en charge. L'enveloppe permettra de lancer, dans plusieurs communes, des opérations urgentes, notamment la réparation du réseau et le renouvellement de certains équipements, au titre d'un programme spécial qui va permettre de régler les problèmes de l'alimentation en eau potable au niveau de la wilaya, selon le chef de l'exécutif de la wilaya. Des travaux de réalisation de forages, de rénovation des parties vétustes du réseau, dont celles enregistrant d'importantes déperditions d'eau, pour récupérer ce liquide vital et le faire parvenir jusqu'aux villages situés au bout de la chaîne de distribution, seront réalisés au titre de ce programme d'urgence, a-t-il ajouté. «Toutefois, afin de stabiliser cette wilaya en matière de mobilisation de la ressource en eau, il est important de mettre en oeuvre le schéma directeur prévu en la matière», a souligné Djamaâ. À cet égard, la wilaya a proposé deux solutions à court et moyen terme. La première porte sur la réalisation de la station de dessalement d'eau de mer d'Iflissen, pour renforcer l'alimentation en eau de la partie nord, et même certaines communes comme les pôles urbains d'Imlel (Azazga) et d'Aghribs. La deuxième solution qui interviendra à moyen terme, porte sur la réalisation des deux barrages de Sidi Khelifa à Azeffoun qui va soulager la partie nord de la wilaya, dont Azeffoun, Aït Chafa, Akerrou, entre autres, et celui de Souk Tlata destiné aux localités de la zone sud, tellles que Draâ El Mizan et Tizi Gheniff, a-t-il ajouté.Le wali a toutefois regretté le ralentissement de la cadence de réalisation de ces deux barrages, en raison de la crise sanitaire induite par la pandémie de Covid-19 et qui a «réduit les effectifs qui interviennent sur ces deux chantiers de plus de la moitié», a-t-il relevé

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