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Oran

Au bord de la faillite

La wilaya d'Oran vient d'entamer l'indemnisation des personnes impactées par le confinement en versant dans leurs comptes les indemnités promises par Abdelmadjid Tebboune. Pour le moment, 11 000 transporteurs se sont manifestés. Il s'agit de 7 000 transporteurs et 5 000 autres activant dans d'autres secteurs, dont des commerçants, des transporteurs, des employés du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (Btph) en plus des journaliers n'ayant d'autres ressources financières qu'en exerçant de petits «boulots» de circonstance. La direction de l'activité locale près la wilaya d'Oran semble vouloir prendre la situation en main, satisfaisant toutes les catégories sociales manifestant leur «dénuement». Sur ce chapitre bien précis, la tricherie et la truanderie ont vite fait de gagner du terrain. Ainsi, des sources proches de ces ser-vices déplorent le fait que «des transporteurs se sont inscrits à plusieurs listes ouvertes à l'effet de la prise en charge des familles sévèrement impactées par la crise». «Ils se sont inscrits dans plus de sept listes alors qu'ils ne sont pas concernés par ces aides», a-t-on déploré, soulignant que «ces mêmes listes font l'objet d'un tri méticuleux». Autrement dit, toute velléité de tricherie est aussitôt détectée par le système informatique mis en place. Mais force est de constater que la crise n'a épargné aucun secteur, en particulier cette activité, qui a animé des années durant la ville, le commerce. Au jour aujourd'hui, cette cité offre une image hideuse malgré l'errance, le jour, de plusieurs centaines de familles à la recherche de lieux ouverts pour effectuer leurs achats. Si la majeure partie des commerçants a baissé rideau, suite à une mesure décidée par la wilaya d'Oran, après que ces commerçants, ont transgressé les règles du confinement, plusieurs de ces derniers signent et persistent dans leur «logique» en optant pour le commerce «informel» en poursuivant leur activité, malgré l'interdiction. Ces commerçants ne trouvent rien de mieux à faire que «d'entrouvrir» les rideaux à une poignée de clients avant de les baisser aussitôt, question d'éviter les suspicions de la police et celles des curieux. C'est le cas d'un grand espace situé au centre-ville, qui, selon plusieurs observateurs, notamment les partisans de la prorogation du confinement, risque de se transformer en foyer de contamination. «Nous sommes au bord de la faillite car nous avons beaucoup perdu plusieurs en raison de la prolongation», dira un agent de surveillance planqué en cerbère devant l'entrée principale du commerce.

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