2,014 individus poursuivis en justice

On ne badine pas avec la santé publique, la loi est applicable dans toute sa rigueur dans toutes les situations, en particulier durant cette conjoncture exceptionnelle marquée par la propagation à la fois ahurissante et rapide du coronavirus, maladie contre laquelle toutes les dispositions ont été prises et mises en oeuvre aux fins de la juguler, ne serait est-ce qu'en brisant la chaîne de transmission de la contagiosité. En ce sens, les policiers des différents sûretés urbaines, sévissant fermement tout en se remettant aux justiciers, ont, durant les 12 premiers jours de ce mois de Ramadhan, intercepté 2 014 personnes ayant violé la réglementation qui interdit toute circulation durant cette période de confinement marquée par la propagation rapide du coronavirus, Covid-19. Les individus en question répondront de leurs actes devant les justiciers. Fini donc le jeu du chat et de la souris. Et ce n'est pas tout. Durant la même période, les mêmes services de police, mobilisés un peu partout dans les rues, ruelles et coins des quartiers composant la ville, ont procédé à la mise en fourrière de 107 véhicules et de 78 motocyclettes. Leurs propriétaires ne pourront récupérer leurs voitures et leurs mobylettes qu'après l'expiration de la durée de la mise en fourrière, tout en s'acquittant des amendes forfaitaires leur ayant été imposées par les policiers, en plus de la facture globale à régler auprès de la régie communale en charge de la gestion de la fourrière municipale. Ceci dit, la violation durant cette période de confinement, de la réglementation, est onéreuse. La lutte contre la l'illégalité se poursuit de plus belle. Plusieurs fronts sont, dans ce sillage, ouverts. Dans le Sud-Ouest de la wilaya d'Oran, les policiers de la sureté extra-muros de Sidi Chahmi viennent de sévir en saisissant une quantité de 139 kg de viande rouge et 24 kg de boyaux impropres à la consommation. Cette saisie a été effective suite à une patrouille des policiers ayant opéré une descende au marché de Sidi Chahmi. Ayant constaté le mouvement suspect d'un automobiliste transportant la viande en question en vue de l'écouler au marché local. Passés à la fouille, les policiers sont tombés nez à nez avec la chair animale en question (ovine et bovine) dissimulée dans la malle du véhicule de marque Renault Symbol. L'enquête ouverte a révélé que le mis en cause, un jeune homme de 32 ans, exerçait la très sensible profession de boucher, en violation totale de la réglementation régissant cette activité. Idem pour la marchandise qu'il transportait dans des conditions lamentables, ne répondant à aucune mesure d'hygiène ni de conservation au froid. Auditionné, le mis en cause a ratifié le procès-verbal de police où il a reconnu les faits. Son cas sera traité, dans les jours à venir, par la justice.