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Quelle place pour la diffusion vidéo pour le Ramadhan-2020

Certains producteurs arabes veulent lancer leur feuilletons via Internet à travers la vidéo à la demande. Mais est-ce que cela va marcher? Ainsi, il y a quelques jours le média Weyyak annonçait sa première production de contenu original et digital pour le prochain mois sacré du Ramadhan. Cela vient après les initiatives du Ramadhan de l'année dernière qui ont apporté des productions exclusives de haute qualité à la plate-forme, notamment la 10e saison de la série Bab Al Hara. Cela a été précédé par un énorme rencontre qui a eu lieu à Burj Al Arab et a réuni certaines des stars les plus en vue du drame arabe. À la suite de la conférence de presse qui s'est tenue en Syrie le jeudi 30 janvier, Weyyak est en vogue pour le lancement de la première série Ramadhan originale arabe en VOD, Chicago Street. L'histoire de Chicago Street va et vient entre deux périodes différentes qui reflètent les avantages et les inconvénients de la société syrienne via une histoire d'amour qui finit par être mêlée à des conflits, des drames et de l'espoir. La principale star, la Syrienne Sulaf Fawakherji, représente une femme féroce nommée Miramar qui, malgré sa cécité fuit sa famille pour suivre ses rêves, elle rencontre Mourad avec qui commence une nouvelle histoire d'amour remplie d'espoir, de risques et d'amour. Mourad est la nouvelle star montante talentueuse Mahyar Kaddour. «Nous sommes heureux d'annoncer la nouvelle du lancement de notre première production arabe originale. Chicago Street a révélé que le script est bien rédigé, les stars ont été choisies en fonction de chacun des rôles. La production a fait confiance à Kaband media pour être la bonne maison de production pour le projet. Le Ramadhan est une saison difficile lorsque les diffuseurs et les adeptes de la VOD se battent pour la vision numérique, le contenu et l'expérience des utilisateurs sont conçus pour garder les utilisateurs heureux et engagés. Ce n'est pas le cas dans tous les pays. En effet, en Egypte, le plus gros marché pour l'audiovisuel arabe, qui avait lancé le premier service égyptien de vidéos à la demande, en mai dernier, pour le Ramadhan en pleine saison des séries télévisées, Watch it n'a pas eu de succès, conspué pour des tarifs jugés prohibitifs et des défaillances techniques. Thrillers haletants, drames sentimentaux ou comédies familiales, les fameux «moussalsalat» égyptiens du Ramadhan réunissent traditionnellement les familles devant le petit écran, au moment du repas de rupture du jeûne et jusque tard dans la nuit. Ces dernières années, de nombreux spectateurs, surtout chez les nouvelles générations, visionnent en décalé les épisodes en streaming sur YouTube, après leur première diffusion à la télévision. A ce titre, l'application égyptienne Watch iT, lancée le 1er mai 2019, ambitionne de damer le pion au mastodonte californien. Dans un communiqué, Tamer Mursi, le P-DG d'Egyptian Media, le conglomérat dont fait partie Watch It, s'est targué du rôle joué par son groupe «dans la modernisation des moyens offerts au spectateur pour visionner les contenus, tout en suivant la tendance à la protection des droits (de propriété intellectuelle)».

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