{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les réseaux sociaux mettent LCI dans le collimateur du CSA

Au moment où BFMTV commet d'innombrables erreurs de cadrage, le CSA, le gendarme de l'audiovisuel français, continue à faire des siennes et à sanctionner des chaînes qui sont victimes des réseaux sociaux. C'est le cas de LCI, qui vient de se faire recadrer par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA). La chaîne d'information du groupe TF1 s'est rendue coupable d'utilisation de faux montants de salaires moyens pour appuyer les propos d'une rubrique à charge contre les professeurs, intitulée «Non, les profs ne sont pas mal payés!». En effet, LCI affichait des montants gonflés d'environ 1.000 euros (+30% environ par rapport à la réalité). La séquence avait fait l'objet de nombreux signalements de téléspectateurs indignés. LCI a récemment récidivé en diffusant les résultats tronqués d'un sondage d'opinion. En retirant une des informations clé du sondage, LCI tente de manipuler l'opinion de ses téléspectateurs en affichant des résultats incomplets. Il faut dire que la chaîne de TF1 ne risque pas grand-chose. Le CSA ne fait que rappeler à l'ordre les chaînes incriminées en leur réclamant honnêteté et rigueur. Il est clair et établi que les mouvements sociaux actuels sont l'occasion pour les chaînes d'information en continu de tenter de désinformer ou de manipuler l'opinion.
Pendant ce temps, le téléspectateur ne sait pas qu'il y a eu diffusion de fausses informations. La Conseil supérieur de l'audiovisuel a mis en garde la chaîne d'information LCI, du Groupe TF1, pour avoir diffusé en direct un discours d'Eric Zemmour pendant lequel il a tenu des propos controversés.
La «mise en garde» est l'une des plus basses actions possibles du CSA et n'est pas une sanction. Elle peut être considérée comme un rappel à l'ordre. Toutefois, le CSA a transmis au procureur de la République les «éléments en sa possession» utiles à une enquête ouverte pour «injures publiques» et «provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence», «en raison de la gravité de ces propos» et en vertu de l'article 40 du Code de procédure pénale, pour les propos tenus par Eric Zemmour lors de son discours retransmis en direct sur LCI en septembre dernier. Le CSA a également demandé aux
autres chaînes et médias d'information de faire preuve de responsabilité «au regard des tensions qui affectent la société française». Depuis plusieurs semaines, Eric Zemmour occupe politiques et chaînes d'information, multipliant des déclarations visant à créer des polémiques.
Un exercice dont il s'est fait une spécialité. La chaîne d'information du Groupe Canal+, Cnews, lui offre quotidiennement une tribune dans l'émission Face à l'info, animée par Christine Kelly, ex-membre du CSA et fervente défenderesse du droit de la femme, dont on s'étonne de la voir collaborer avec celui qui, en 2009, tenait des propos sur la TSR semblant cautionner les violences conjugales que subissent les femmes.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours