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L’Iran dénonce les menaces des médias britanniques

L’ambassade d’Iran à Londres a officiellement déposé une plainte auprès du British Office of Communications (Ofcom) contre des chaînes de télévision par satellite en langue persane «hostiles», établies au Royaume-Uni, a rapporté, samedi dernier, l’agence de presse Tasnim.
L’ambassade iranienne a adressé une lettre officielle à l’Ofcom pour se plaindre de «chaînes de télévision en langue persane établies au Royaume-Uni - notamment Iran International, BBC Persian et Manoto - propageant de fausses informations, à caractère politique, sur des événements qui se sont récemment passés en Iran et appelant à la violence généralisée contre les institutions civiles iraniennes», a déclaré l’ambassadeur iranien à Londres, Hamid Baeidinejad. Suite à une hausse du prix de l’essence, la semaine dernière, plusieurs villes iraniennes sont le théâtre de manifestations, violentes dans certains cas. Un certain nombre de banques et d’édifices gouvernementaux ont été incendiés.
L’Ofcom est l’autorité de réglementation et de concurrence agréée par le gouvernement pour les industries de la radiodiffusion, des télécommunications et des postes de la Grande-Bretagne. Dans ce sens, le guide suprême de l’Iran a affirmé, hier, sans preuves que les récentes manifestations dans toute la République islamique d’Iran contre la hausse des prix de l’essence établie par le gouvernement faisaient partie d’un «complot» impliquant les États-Unis, alors que les autorités commençaient à reconnaître l’ampleur des manifestations. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a fait cette déclaration lorsqu’il s’adressait à des membres de la force Basij, composée de volontaires, qui ont aidé à réprimer les manifestations.
Un député aurait déclaré que les autorités avaient arrêté plus de 7.000 personnes après les manifestations, alors qu’un responsable de la sécurité avait affirmé que des manifestants avaient tenté de s’emparer de la chaîne de télévision iranienne.
Le gouvernement iranien n’a toujours pas fourni de statistiques sur les blessures, les arrestations et les morts dans les manifestations, et la répression sécuritaire qui a suivi la hausse des prix de l’essence fixée par le gouvernement le 15 novembre. Amnesty International pense que les violences ont causé la mort d’au moins 143 personnes, un différend sans fin avec l’Iran.

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