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Rendez-vous électoral de la FAF

Une AGE sans AGEX

Après le «béni oui-ouisme», voilà l’incompétence ! Au niveau de la Fédération algérienne de football, les statuts et différents décrets sont violés au vu et au su de tous, sans que personne ne bouge le petit doigt pour remettre de l’ordre.

Présidée par Ali Malek, premier responsable de la Ligue nationale de football amateur, la commission de la candidature pour la présidence de la Fédération algérienne de football (FAF) a entamé son travail, vendredi dernier, pour la réception des dossiers, et ce, jusqu'au 26 juin courant à 20h. L'étude des dossiers de candidature déposés se fera le lundi 27 juin, et sera suivie le même jour à 23h par la publication de la liste des candidats retenus. Le dépôt des recours, lui, est prévu les mardi 28 et mercredi 29 juin jusqu'à 20h. L'étude des recours est fixée au jeudi 30 juin. La liste définitive des candidats éligibles sera rendu publique le 30 juin à 23h, alors que l'Assemblée générale élective (AGE) aura lieu le jeudi 7 juillet à 10h.
Cette commission a rappelé, dans un communiqué, les critères d'éligibilité et le dossier de candidature. Et force est de constater, le cas échéant, que ce qui a été publié fait référence aux statuts actuels de la FAF. Autrement dit, d'ici le rendez-vous électoral, aucune AG extraordinaire n'est prévue dans le but de mettre en conformité les statuts de la FAF avec ceux de la FIFA. L'instance fédérale a argué cette décision par le fait de ne pas avoir reçu l'accord du département de Gianni Infantino, pour les nouveaux statuts. Cela expose-t-il la FAF, son nouveau président et son bureau fédéral à un risque de sanction de la part de la FIFA? Pour l'heure, rien n'est encore clair.
Ce qui risque de provoquer «un séisme», c'est surtout l'expulsion de certains clubs de la Ligue2 de l'AG, jeudi dernier, tels que Abdelmadjid Yahi (US Chaouïa) et Abdelbassat Zaïm (USM Annaba). Dans le communiqué ayant suivi les travaux de l'AGO de jeudi dernier, il est indiqué, entre autres: «Poursuivant ses travaux, l'Assemblée générale a procédé à l'élection des commissions de candidature et de recours. Ces dernières, comme l'a indiqué le secrétaire général, font suite aux changements intervenus au niveau de la composante de l'AG suite au retrait des clubs ayant perdu leur statut de club professionnel, conséquemment à leur rétrogradation en Ligue amateur et à l'application d'une résolution de l'Assemblée générale extraordinaire du 19 septembre 2019 portant changement du Système pyramidal de compétition.»
Or, ces clubs ont pris part à l'AGEX du 21 novembre dernier et voté un nouveau système de compétition. Par la suite, ils ont été destinataires d'une note du même SG, Mounir Debichi en l'occurrence, leur demandant de s'acquitter de leurs cotisations annuelles (10 000 DA, Ndlr). Ces clubs, ainsi que ceux qui veulent annuler le changement du système de compétition, ont décidé de saisir la commission de recours. Faute de réponse favorable, ils saisiront le tribunal arbitral sportif, puis la FIFA. Le cas échéant, la FAF risque gros, sachant que «l'AG est l'organe souverain de la Fédération». Aussi, l'exclusion ou suspension d'un membre faisant partie de la composante de l'AG ne peut se faire qu'en passant par cette dernière, selon les articles 9, 14 et 15 des statuts de la FAF. Autre infraction de ces mêmes statuts, concerne la date de publication de la liste définitive des candidats admis. La commission de candidature a fixé cela au 30 juin, soit à 8 jours de l'AGE, alors que l'article 26 de ces statuts mentionne que «la liste définitive des candidats retenus doit être rendue publique sur le site de la FAF et par voie de presse au minimum
15 jours avant la date prévue pour la tenue des élections de la FAF».
Après le «béni oui ouisme», voilà l'incompétence! Par ailleurs, parmi les potentiels candidats pour la succession de Charaf- Eddine Amara, se trouve l'actuel manager général de l'EN A, Djahid Zefizef. Seulement, la démission de ce dernier du Bureau fédéral du temps du président Kheïreddine Zetchi, laisse dire à plusieurs parties que le concerné est, donc, «inéligible», en vertu de l'article 20 du décret 14-330, qui mentionne que «la démission non justifiée ou non motivée d'un membre du bureau fédéral entraîne son inéligibilité au sein de la Fédération sportive pour le mandat olympique suivant».
Or, la démission de Zefizef était justifiée par «ses obligations professionnelles» comme rapporté à l'époque par la FAF, lui qui était à la tête d'un groupe public. Pour le prochain rendez-vous électoral, les dernières informations font état d'un mandatement obtenu par Zefizef de la part du CS Constantine.
La succession de Amara est, donc, ouverte et beaucoup de choses se trament en coulisses.

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