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MC Oran

Un Tunisien à la barre technique

Des sources avancent l’implication indirecte des autorités locales pour sauver le club.

C'est un tour de magie auquel personne ne s'attendait, au grand bonheur des supporters du club phare de l'ouest du pays, le MC Oran. Ce dernier a, enfin et après moult manoeuvres, réussi à trouver preneur devant driver son team en recrutant un nouvel entraîneur devant remplacer le coach Abdelkader Amrani. Il s'agit de l'ancien coach de l'ES Tunis, Djaidi Radi avec lequel la direction des Hamraoua a réussi à conclure après un suspense qui a trop duré. Attendu pour la semaine prochaine, l'entraîneur tunisien a été recruté pour un salaire mensuel de 11000 euros. Quels sont donc les conditions exigées par les deux parties? A-t-on fixé des objectifs précis? Va-t-on, encore une fois, se contenter de jouer pour le maintien du club dans la D1 compte tenu de la situation financière ne permettant pas de disputer les grands rôles? Certaines sources proches du club, ayant confirmé cette information, se réservent tout de même le droit quant à ne pas communiquer d'autres détails, notamment en ce qui a trait avec les clauses du contrat liant les deux parties, le MC Oran et l'entraîneur fraîchement recruté. D'autres indiquent que ces questions relèvent du ressort du premier patron de l'entreprise sportive, Youcef Djebbari? Pour d'autres, le recrutement d'un entraîneur étranger est un défi relevé par Youcef Djebbari qui a par- là même réussi, la saison écoulée, à maintenir le club en division d'élite alors que ce même club a entamé le championnat en boitant, marqué par une série d'échecs à telle enseigne que les connaisseurs du football et les supporters se sont inquiétés au plus haut niveau, tout en prédisant la chute de la citadelle des Hamraoua. Toutefois, le recours aux services d'un entraîneur étranger constitue, selon les connaisseurs des secrets du football, une autre aventure dont les retombées sont à hauts risques étant donné que les caisses du club sifflotent tellement elles sont vides. A-t-on donc pris goût à ce genre de recrutement? Est-on amnésique à tel point que l'on a oublié aussi rapidement le bras de fer qui a opposé l'année passée l'entraîneur français Casoni au MCO. Il a dû recourir à l'Instance internationale en charge des litiges pour percevoir son salaire? A-t-on pris en compte le fait que les entraîneurs étrangers ne font pas cas d'indulgence lorsque les clubs qu'ils entraînent se retrouvent dans la crise? D'autant plus que la direction de la maison des Hamraoua continue à se lamenter et à crier sous tous les toits, en faisant état de la dégénérescence totale des caisses du club, en plus des dettes asphyxiant le club à telle enseigne que ce dernier est interdit de recrutement. Ces redevances, qui s'élèvent à 23 milliards de centimes, n'ont aucunement freiné le club dans sa machine en procédant à des embauches en masse. Contre toute attente, la mémoire est, selon plus d'un, courte chez ces responsables du football professionnel. Cependant, d'autres sources affirment que «Youcef Djebbari ne s'engage aucunement dans un champ miné et dans lequel il risque de perdre la bataille. De plus, certaines sources avancent l'implication indirecte des autorités locales devant venir à la rescousse du club en lui apportant, via des investisseurs locaux, une aide conséquente permettant au club de pouvoir qualifier les joueurs qu'il a recrutés, en réglant, au préalable le dû précédent.

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