{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Brésil

La Seleção fait danser la Serbie

Serein de bout en bout, le Brésil réussit son premier tour de piste au Qatar en dominant une décevante équipe de Serbie (2-0). Richarlison s'est offert un doublé.

Après les fortunes diverses de l'Angleterre, de l'Argentine, de la France ou encore de l'Espagne et de l'Allemagne, le monde entier attendait de voir quel Brésil s'était ramené à cette édition 2022 de la Coupe du monde. Face à une Serbie qui avait tout d'un piège infernal, les Brésiliens ont en réalité maîtrisé leur sujet, été patients, avant de dynamiter l'arrière-garde adverse en seconde période. Au coup de sifflet final, le score de 2-0 est d'ailleurs plutôt mal payé pour les quintuples Champions du monde. Dans un Lusai Stadium tout drapé de jaune et de vert, on devine rapidement le chemin que va emprunter ce Brésil-Serbie: la bande à Tite est là pour attaquer parce qu'elle n'aime pas trop défendre, tandis que l'escouade de Dragan Stojkoviæ - bien qu'à l'aise en général avec la pelota - ne rechigne pas à bien défendre avant de piquer en contre. L'entame de match brésilienne est un peu timide, les Serbes restent bien en place et contrôlent les mouvements de Neymar, de Paquetá ou encore de Richarlison. Il faut attendre la treizième minute, et un corner direct du numéro 10 brésilien, pour qu'un léger frisson passe dans les rangs du millier de fans venus des Balkans présents à Doha. La Seleção s'entête à passer dans l'axe, bute sur une défense de fer et une paire Pavloviæ-Milenkoviæ impériale 80% du temps. Il n'y a qu'à deux reprises que le verrou serbe aurait pu sauter: sur une passe lumineuse de Thiago Silva vers Vinícius Júnior bien lue par Vanja Milinkoviæ-Saviæ, puis sur une passe au gardien de Richarlison pourtant dans une position idéale. À l'opposé, l'insuffisance technique des milieux offensifs illustrée par Dušan Tadiæ empêche Aleksandar Mitroviæ de faire le coup de la dame blanche à Alisson. À la pause, forcément, le score est logiquement de 0-0. Dès le retour des vestiaires, le Brésil appuie sur le champignon. Raphinha bute sur Milinkoviæ-Saviæ après avoir subtilisé la balle à Gudelj. Sur son côté gauche, Vinícius cause des maux de tête, mais son centre est mal repris par Neymar, pourtant seul au point de penalty. La tendance est là: le Brésil pousse, se rapproche même lorsque Alex Sandro attrape le montant gauche serbe. La délivrance arrive juste après, quand l'ailier du Real oblige Milinkoviæ-Saviæ à repousser le ballon dans l'axe à la suite d'une frappe soudaine. Richarlison surgit dans le dos de Pavloviæ et délivre le peuple auriverde (1-0, 63e). Dragan Stojkoviæ tente de réagir, fait entrer Dusan Vlahoviæ pour apporter du danger, mais rien n'y fait: le Brésil a le match en main et ne va plus le lâcher. Mieux, il va breaker de fort belle manière avec une nouvelle fois Vinícius en perforateur, et une nouvelle fois Richarlison en bomber qui double la mise de façon acrobatique (2-0, 73e). La Serbie est définitivement mise en veille et n'est pas loin de court-circuiter une nouvelle fois, mais Casemiro trouve la barre, puis Fred les gants du portier serbe. La sortie sur blessure de Neymar est le seul point noir côté brésilien, mais c'est bien sur quelques «?olé?» tardifs que les Auriverdes bouclent leur première représentation qatarienne avec succès.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours