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Ligue 1 Mobilis:Battue encore une fois à la 90'

La JSK et le syndrome de la dernière minute

Les supporters qui n'ont pas manqué d'exprimer leur colère, en fin de rencontre, ce dimanche, suite au revers subi contre le CRB, ont en effet très bien souligné ce fait.

Les Canaris viennent encore une fois de concéder une défaite sur un but encaissé dans les derniers moments du match. C'est la deuxième fois que le même scénario se répète pour la JSK et pour coach Rui Almeida. En fin de rencontre, il apparaissait clair et net que l'entraîneur portugais ne connaît pas encore ses joueurs. C'est vrai que deux rencontres ne suffisent pas pour juger les capacités de ses éléments, mais il était évident qu'Almeida n'a, lui aussi, pas pu trancher au sujet de son équipe type.

Le scénario Bouzidi se répète
Après six journées de championnat, il est encore au stade de découverte de son effectif. Preuve en est, les changements effectués en fin de match. Exactement comme ce fut le cas avec Youcef Bouzidi. Les supporters qui n'ont pas manqué d'exprimer leur colère ont, en effet, très bien souligné ce fait. Il faut désormais trancher dans le vif et choisir un groupe titulaire avec lequel évoluer durant la saison. Au fil des matchs, ce même groupe va acquérir de l'homogénéité. Une cohérence dans le jeu qui ne viendra que si les joueurs font plusieurs rencontres ensemble. Tout le monde connaît cette règle élémentaire du football. Avant-hier donc, les camarades de Boukhanchouche n'ont pas pu se racheter de leur précédente défaite subie à Sétif, dans les derniers moments de la rencontre. Un revers qui vient les enfoncer dans le classement où ils occupent désormais la 12e place. Une position au milieu du tableau qui n'augure rien de bon, car avec un ou deux autres mauvais résultats, l'équipe se retrouvera, encore cette année, à oeuvrer pour sortir de la zone rouge.
Dans les prochains jours, Almeida devra se ressaisir pour ne pas s'attirer la colère des supporters. Ce n'est pas une victoire qu'ils demandent, il est clair, ils veulent juste voir sur le terrain une équipe cohérente et homogène avec des éléments qui pratiquent un jeu collectif bien huilé. Le reste coulera de source. D'ailleurs, les conséquences de cette hésitation ne sont pas uniquement visibles dans les résultats. Cela transparaît depuis quelques jours déjà sur les joueurs. On a vu durant ces deux dernières rencontres, une baisse sensible de rendement chez un Boukhanchouche qui a toujours été le moteur du club.

Almeida déjà sous pression
Pareil pour Boualia qui se met à jouer trop individuel, faute de cohérence du compartiment offensif. En fait, c'est toute l'équipe qui est déséquilibrée. Aussi, à présent, les Canaris devront montrer un autre visage face à l'US Biskra qu'ils accueilleront à Tizi Ouzou dans une semaine. Pareil pour le match d'après, lorsque les camarades de Rahmani iront croiser le fer avec le MC Oran, sur son terrain. Ce n'est pas une tâche facile. L'US Biskra ne viendra pas à Tizi Ouzou pour faire de la figuration, mais plutôt pour retourner avec le butin des trois points si...possible. Les Oranais non plus ne se laisseront pas intimider chez eux. Remporter un bon résultat est important, mais ce n'est pas évident. Ce qui est recherché, c'est la cohérence dans le groupe. Désormais, les joueurs titulaires qui formeront l'équipe type devront être connus.
Ce n'est pas compliqué, ils sont connus de tous, il suffit juste de trancher dans le vif, quitte à décevoir certains joueurs et leurs managers qui viennent pour une place de titulaire. La situation met la JSK dans une position où l'équipe est son propre adversaire à cause de la pression qui s'accumule sur les joueurs.

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