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Le BF boycotte la réunion avec Amara

La FAF au bord de l’implosion

Hier, ce fut un autre jour mouvementé au sein de la Fédération algérienne de football. «Le grand perdant» n’est autre que son président, qui se trouve au fond du gouffre.

Il fallait s'attendre à ce que le dimanche 3 juin (hier, Ndlr) ne soit pas comme les autres jours à la Fédération algérienne de football. La raison, est que ce jour coïncide avec une réunion «anti-statutaire» du Bureau fédéral, à laquelle a appelé le président Charaf Eddine Amara. Ce dernier a tenté une récupération dans les arrêts, mais il semble qu'elle est intervenue un peu trop tard.
En effet, 7 membres du Bureau fédéral ont boycotté cette réunion, en guise de contestation contre les décisions «unilatérales» de Amara, mais aussi pour le fait d'avoir reçu les invitations pour ce rendez-vous 4 jours avant la date fixée, ce qui représente une infraction aux statuts de la FAF et son article 35, qui fixe le délai à 10 jours. Hier, Amara s'est retrouvé dos au mur, puisque le quorum n'a pas été atteint. «Les décisions du Bureau fédéral ne sont valables que si la majorité de ses membres sont présents. Si ce quorum n'est pas atteint, il se réunit valablement le jour suivant quel que soit le nombre des membres présents», lit-on dans l'article 37, alinéa 1 des mêmes statuts. Sachant au passage, que le BF est composé de 10 membres (président, deux vice-présidents et 10 membres). Malgré cela, Amara s'est entêté et a maintenu la réunion d'hier, à laquelle ont pris part, aussi, les présidents de la LFP, la LNFA et la LIRF, à savoir Medouar, Malek Benmejbar. Le patron de la FAF, qui a souvent renvoyé l'application des textes régissant son instance, a, cette fois-ci, usé de l'alinéa 9 de l'article 35 pour «inviter des tiers» assister à la réunion du BF, « sans toutefois prendre part au vote».
Les membres du BF qui ont boycotté ne comptent pas rester les bras croisés. Selon des sources, ils vont accorder un petit temps au président afin de rectifier le tir. Faute de quoi, ils saisiront le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezk Sebgag, en sa qualité de premier responsable du secteur et garant de l'application de la réglementation, pour intervenir. Mais ce n'est pas tout, il n'est pas à écarter de voir ces mêmes membres activer l'alinéa 2 de l'article 35 des statuts de la FAF pour se réunir en session extraordinaire à la demande des 2/3, et prendre les décisions qui s'imposent.
C'est dire que l'instance fédérale, jadis un exemple de sérénité, est au bord de l'implosion.

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