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CR Belouizdad

Kourichi refait surface

Ayant quitté son poste de directeur sportif au Chabab par la petite porte, l'actuel DTN par intérim préparerait un retour... par la fenêtre.

Le paradoxe est le terme qui revient chaque fois que l' on parle de la gestion administrative du CR Belouizdad. Sacré champion d'Algérie pour la 3e fois de suite, le club détenu par «une puissance économique», à savoir le Groupe Madar-Holding, est géré administrativement d'une manière anarchique. À l'aveuglette. En témoignent, surtout, les dernières sorties d'un président, Mohamed Benelhadj, qui a raté la meilleure, celle de se taire, selon les avis unanimes, puisqu'il a apporté plusieurs contradictions à ce qui se passe réellement. Commençant par l'affaire de l'entraîneur Marcos Paqueta, le DTS des jeunes, Boualem Charef, et le joueur Nadjib Ammari. Pour boucler la boucle, il avait taclé ses proches collaborateurs, les accusant de ne rien faire et le laissant, seul, accomplir toutes les tâches. Sur ce dernier point, Benelhadj prépare-t-il une éviction de ces collaborateurs (s'il n'est pas évincé lui-même de son poste)? Cette hypothèse n'est pas à écarter, si l'on en croit les derniers ouï-dires, évoquant un retour de Toufik Kourichi à son poste de directeur sportif. Ayant quitté ce poste dans un passé récent par la petite porte, l'actuel DTN par intérim préparerait un retour... par la fenêtre. L'on se rappelle que son bras de fer engagé avec l'ex-entraîneur du Chabab, Franck Dumas, et un ancien dirigeant ont fait que Kourichi s'est retrouvé seul, avant que la porte de sortie ne lui soit montrée. Son départ avait soulagé une grande partie des joueurs, lesquels ne le gobaient pas. Ils l'avaient même indiqué au président d'alors, Charaf-Eddine Amara. Ce dernier, et une fois intronisé à la tête de la FAF, avait, «sur recommandation d'un ami» fait appel à Kourichi pour un poste à la direction technique nationale, avant de se voir promu au poste de DTN par intérim. Un poste que Kourichi avait occupé, du temps de Mohamed Raouraoua. Comme pour dire que l'homme ne se lasse pas de quitter un poste et rester toujours prêt et disposé à répondre favorablement s'il est sollicité pour le reprendre. Ceci, même lorsque la question lui a été posée par quelques supporters du Chabab, Kourichi a indiqué que personne ne l'a sollicité. Cela rappelle sa récente nomination (officielle ou officieuse) en tant que directeur sportif de l'USM Alger, le début de sa mission dans la discrétion totale, avant un départ sur pression des supporters, et l'arrivée, ensuite, de Hocine Achiou. Au fait, ne dit-on pas qu'«à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ?»

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