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«1,2, 3, viva l'Algirè!»

Et maintenant?

Si le niveau de quelques «youtubeurs-conseillers» laisse à désirer, regardons plutôt du côté décideurs.

Ça y est! Enfin, ils sont arrivés à leurs fins. Nos élites en foot ont toutes été éliminées avant terme. Alors, on prend les scies électriques, les tronçonneuses, et en avant les coupures et les bris de tout ce qui peut être coupé, mis en pièces. Les «bûcherons» sont connus, et il est inutile de leur faire plus de pub. Parlons plutôt de l'avenir. Un avenir qui ne peut être abordé que par des universitaires. Il suffit de faire de la langue de bois, une «planche de salut» pour les «escrocs- troubadours- faiseurs de miracles-fabricants de pseudo-managers» qui se sont bien installés dans les rouages de la FAF, du MJS et même du COA. Si le niveau de quelques «youtubeurs-conseillers» laisse à désirer, regardons plutôt du côté décideurs. Constamment accrochés, au passé soi-disant glorieux de certaines ex-stars du foot, ces messieurs font appel à d'anciens joueurs au faible niveau scolaire, pour ne pas certifier un niveau d'études nul, pour prendre, en charge le destin de milliers de jeunes joueurs, souvent universitaires (-voyez le «ravin» qui sépare les choses -) aux dents longues. Une toute petite parenthèse, pour attirer l'attention détournée par une passion qui n'a pas de place, en foot: le rôle joué par le wali d'Oran, au sein du club «pro» du MCO! Monsieur le wali, la grande cité de l'ouest du pays a beaucoup besoin de réalisations plus utiles que le foot. Vous pouvez vous occuper des amateurs, à la rigueur... Revenons à nos propos, pour affirmer que, s'appuyant sur une fausse et vieille conception que le jeune footballeur algérien s'appuyait surtout sur le jeu court, fait de passes répétées et précises, déstabilisant ainsi l'adversaire, surpris par tant d'audace technique. Hélas, cette pratique n'existe plus depuis plusieurs années, depuis que les aires de jeux «sauvages» ont été érigées en lotissement d'affreuses et hideuses cités dortoirs. Les Abdelhamid Salhi de l'Entente sétifienne, les frères Séridi de Guelma, Lakhdhar Belloumi de Mascara, Fréha d'Oran, Baâziz Safsafi de Kouba, Chabane Merzkane du Bd Hanafi Fernane d'Hussein Dey, font désormais partie du passé de la «belle époque», un passé bel et bien pas décédé, mais dépassé.

L'os qui bloque
Le renfort de nos enfants d'émigrés a certes payé un moment avant que sa «Seigneurie- Jalousie,» ne vienne f... La pagaille au sein des milieux footballistiques, en voulant éloigner des gens de la trempe de Djamel Belmadi, l'Algérien qui a laissé en 2018, tout le fric du Golfe, pour aider le football de son pays, à mieux se porter. Ce fut alors la revanche de l'homme qui est venu remettre de l'ordre dans la maison «Algérie». Au tout début, il fit en sorte que les charlatans et autres trafiquants, débarrassent le plancher du centre de Sidi Moussa (Alger). Par cette sortie unique en son genre, Belmadi fit mieux: il interdit carrément aux joueurs de faire des déclarations à l'emporte-pièce, préférant des cadres formés à ce genre d'exercices, face à de jeunes «intervieweurs»-kamikazes, formatés pour la circonstance. Où est donc l'os qui bloque le renouveau du foot algérien? Alors que notre sport avait besoin d'experts en vue de stopper l'hémorragie, on s'amusait à s'envoyer de ridicules et bêtes quolibets, semant au passage, le doute parmi les éternels indécis. Ceux qui sont pour le maintien du staff de Belmadi et ceux qui sont pour son remerciement. Mais les pouvoirs publics ont maintenant plus que jamais l'intérêt du citoyen surtout celui des nombreuses et vastes zones d'ombre. C'est pourquoi on relativise ce problème qu'on laissera pour une prochaine occase. Entre-temps, le coach national file du vrai coton, en s'employant à garder intact le moral des sélectionnés de l'heure. Et ce ne sont pas des bribes comme celle de l'incorrigible et franchement gâté et indiscipliné «déserteur Youcef Belaïli» qui arrêteront Djamel dans son élan à aller de l'avant. La route est toute tracée, le but à atteindre est arrêté depuis très longtemps, et la voie est dégagée, malgré le vagissement de certains. Bien de l'eau claire et propre, coulera sous le pont enfin, nettoyé, d'El Harrach (Alger), avant que l'EN ne foulera le gazon du stade «Nelson Mandela» pour rendre le sourire aux inconditionnels des «Verts». Ce jour-là, apparaitront des noms de jeunes «Fennecs», dont la mission «une», sera de faire oublier les probables partants de l'EN, 2023/2024, Yassine Brahimi, Sofiane Feghouli, Djamel Benlamri, Adlène Guedioura autres Raïs Ouaheb M'Bolhi...Après tout, le football demeure un simple jeu, et ce ne sont pas les lectures de la Fatiha, ou encore, les croix du Christ (Aïssa, Qsssl) faites à la main sur les épaules, qui le rendront sacré! Il est vrai que le foot est magique, mais pas au point d'être adoré! Alors, n'exagérons point.

Les bribes et les autres...
Restent les bribes, bricolages et autres bêtises récoltées sur nos terrains et enceintes sportives. Commençons donc par ces joueurs qui «arbitrent» des matchs au cours d'une partie, censée être dirigée par un seul trio désigné par une instance officielle. En effet, ce sont généralement des attaquants qui protestent contre une pseudo-faute, commise par un mastodonte-adversaire, qui a bousculé de l'épaule son vis-à-vis. Figurez-vous que ce joueur va se taper un sprint fou, à l'opposé du terrain, pour réclamer, auprès d'un arbitre impassible, mais prêt à dégainer le carton pour contestation de décision, un penalty qu'il a vu tout seul. Ici, généralement, c'est la seule faute de l'entraîneur, qui aurait dû attirer l'attention de ses joueurs, avant le coup d'envoi du match. L'autre triste constat est à relever lorsqu'il s'agit de l'hors-jeu. En effet, au lieu de se mettre aux trousses du joueur adverse, pour l'empêcher de marquer le but, notre «joueur-arbitre» s'arrêtera carrément alors que les jeux étaient faits depuis dix secondes car le but a finalement été marqué par le rapide adversaire, qui manifeste sa joie, alors que notre «joueur-arbitre» prend au collet le malheureux referee, vite entouré par le reste de l'équipe en pleine ire! Un autre cas plus malveillant mérite d'être soulevé, pour attirer l'attention des responsables à tous les niveaux. Il s'agit des radio-télés speakers qui vous ameutent des centaines de supporters pour un but que seul aura vu, le radio ou le télé-speaker. Il s'exclame ainsi: «Non, monsieur l'arbitre, c'est un but non valable, à notre avis.» Ah, bon, de commentateur, vous êtes devenu en cinq secondes le juge de ligne! Imaginez que cette remarque fut faite dans l'enceinte du stade du «20- Août» du Ruisseau-Alger! Les dizaines de familles qui surplombent le terrain pourraient s'adonner à un festival de jets d'objets divers, et pourquoi pas, dangereux? Les bêtises de gamins survoltés s'amoncellent, alors que les responsables, certains, bien sûr, comptent et recomptent les centimes, gagnés frauduleusement cette semaine, en se pourléchant les babines. Parce que tenez-vous bien: le football est devenu une histoire de gros centimes, qui, une fois engraissés par la corruption, deviennent d'immenses sachets d'euros ou de dollars, comme au temps des diligences, et leurs attaques, au détour d'un poussiéreux virage, en plein «plat pays», par des bandits masqués de foulards multicolores! Et dire que tout ce nous venons de griffonner, ne relève pas du...cinéma, mais, hélas, du vrai quotidien, vécu péniblement!

De Quoi j'me Mêle

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