Quand l'outil de travail vient à manquer!
Énième coup de gueule de Belmadi
Sur une pelouse, il faut le dire, difficile et devenue à la limite du praticable pour les joueurs au fil des minutes, la sélection nationale a eu toutes les peines du monde à construire son jeu habituel.

La sélection nationale a réussi son entrée en matière face à la Somalie, jeudi dans le cadre de la première journée du groupe G des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, en s'imposant sur le score de 3 buts à 1. Mais tout n'était pas parfait, pour reprendre la déclaration du sélectionneur national, Djamel Belmadi, en conférence de presse d'après-match. Contraints de ne pas prendre de risques, les défenseurs de l'EN usaient parfois de passes forcées pour éviter les interceptions de leurs adversaires, et ce, en raison de la mauvaise circulation du ballon sur un terrain, le moins que l'on puisse qualifier de mauvais état.
Les attaquants algériens, avaient aussi du mal à contrôler le ballon et l'orienter dans la direction qu'ils souhaitaient sur un terrain pareil, nous expliquaient des joueurs qu'on a pu interroger à ce propos, juste avant leur départ pour Maputo, effectuée dans la nuit du jeudi au vendredi.
Une pelouse qui avantage l'adversaire
Ainsi, sur une pelouse du stade Nelson Mandela, il faut le dire, difficile et devenue pourrie pour les joueurs au fil des minutes, la sélection nationale a eu les pires difficultés à construire ses actions de derrière. Un constat qui n'a échappé à personne et surtout pas aux présents au stade de Baraki, avant- hier. En effet, tout le monde était unanime à reconnaître que même si cela n'explique pas le rendement technique moyen de certains éléments très attendus par le public en la circonstance, la pelouse catastrophique du stade Nelson Mandela, n'a sûrement pas avantagé l'équipe appelée à faire le jeu dans cette rencontre, en l'occurrence l'Algérie. À cet effet, Belmadi était désabusé. Mercredi avant la conférence de presse d'avant-match, Djamel semblait très contrarié par le piètre état de la surface de jeu. D'ailleurs, il n'a pas hésité à faire passer un message en appelant à faire preuve de plus de rigueur dans la préparation des matchs de la sélection nationale. Pis encore, la sélection nationale a dû annuler sa séance d'entraînement d'avant- match, prévue la veille du match sur le terrain principal de Baraki pour éviter d'endommager encore plus la pelouse.
Que chacun assume ses responsabilités
Ce jeudi, le sélectionneur national Djamel Belmadi n'a donc pas hésité à pousser un autre coup de gueule, appelant chaque responsable à assumer sa responsabilité à ce sujet. Visiblement fatigué de se voir, presque à chaque fois, obligé d'évoquer ce problème récurrent de terrain, Belmadi avait du mal à dissimuler sa colère. «Tout ce qu'on demande c'est d'avoir une pelouse! Je ne sais pas comment vous l'avez constaté de votre place, mais la qualité du terrain est catastrophique. Il faut se mettre à la place des joueurs. Il faut aller sur la pelouse. Je suis fatigué. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles. Comment on peut le faire sur ce terrain? À ce rythme-là, jouer à domicile va devenir un inconvénient...», a-t-il lâché.