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Vladimir Petkovic, sélectionneur national

«À croire qu'on n'a jamais joué ensemble»

Soulagé à l'issue de cette rencontre disputée lundi contre l'Ouganda, il a présenté une analyse très juste de l'évolution de son équipe en conférence de presse d'après-match.

Vladimir Petkovic, qui semble conscient des défaillances qui rongent son équipe, dresse pratiquement le même constat que celui des fans de l'EN à propos du rendement collectif et individuel de ses éléments. D'emblée, le driver des Verts dira: «On savait que le match allait être difficile, et ce qu'on a vu l'a confirmé, surtout en première période, où on a manqué de précision. On a raté des passes. On a commis deux ou trois fautes et on l'a encore vérifié, à chaque fois on fait une erreur on paye ça cash.»

«J'ai beaucoup parlé aux joueurs à la pause»
Concernant cette bonne réaction de seconde période de l'Algérie, le coach de l'EN expliquera: «On a parlé avec les joueurs à la mi-temps, on a dit que la deuxième doit être meilleure. Il fallait oublier ce qu'il s'est passé durant la première et tout donner.
On a réussi à renverser la vapeur grâce à notre qualité de joueur. On doit être plus relaxe, tout en restant concentré.
La concentration doit être au maximum dans ce genre de match.» Voulant connaître les raisons de ce visage amorphe des Algériens en première période face à l'Ouganda, Petkovic très sincère dans son analyse avance: «Si on regarde la première période du premier match et celle d'aujourd'hui, on aurait dit qu'on n'a jamais joué ensemble, mais les deuxièmes périodes étaient différentes. Contre la Guinée on a joué mais on n'a pas marqué, mais aujourd'hui ça a bien bougé, on a été plus actif. Il faut avoir la qualité dans la réaction, et s'adapter, tout en donnant un plus quand ça ne marche pas et rester humble et calme. Et je crois qu'on a bien réussi cela en seconde période.»

«L'essentiel, c'est d'avoir gagné»
Avant de clore sa conférence de presse le patron de la barre technique des Verts assure: «Je veux féliciter les joueurs pour ce qu'ils ont fait, ils ont montré qu'ils avaient les moyens de changer les choses. Le mental, on y travaille souvent. Parfois ça marche et parfois non. L'essentiel, c'est d'avoir gagné contre une équipe qui avait aussi six points. J'ai parlé aux joueurs, leur disant que c'est important de gagner ce match car c'est le dernier match de ces éliminatoires de la Coupe du monde 2024. Il fallait le gagner et préparer comme il se doit les prochains qui devraient se jouer en mars 2025.»

Ils ont dit

Mandi: «Le mental des joueurs a fait la différence»
Le capitaine de la sélection algérienne de football, Aïssa Mandi a manifesté sa joie, après cette difficile victoire acquise face à l'Ouganda à Kampala. Il a expliqué que celle-ci a été réalisée grâce au «mental et à la personnalité montrée par les joueurs de l'Équipe nationale tout au long de la rencontre. Désigné capitaine d'équipe en l'absence de Riyad Mahrez et Yacine Brahimi, Mandi dira: «On est très content de la victoire remportée avec beaucoup de caractère et de personnalité. Hamdoulillah, c'était difficile mais on l'a gagné et je présente mes félicitations à toute l'équipe», a conclu le sociétaire du Villareal qui venait de disputer sa 97e rencontre avec la sélection algérienne. S. M.

Anthony Mandrea: «On a eu une bonne réaction»
De son côté, le gardien de but Anthony Mandrea, présent en zone mixte, a estimé qu'en plus du mental, c'est aussi l'état d'esprit de chaque joueur qui a fait la différence dans le match. «Je pense qu'aujourd'hui ce qui a fait la différence c'est l'état d'esprit et le mental de chaque joueur. Après, une première mi-temps un peu compliquée le temps de trouver les automatismes, trouver les failles chez l'adversaire et réussir à les mettre en difficulté, nous a joué un mauvais tour. Dès le début de la deuxième mi-temps on est rentré avec une idée, et des convictions complètement différentes, c'est-à-dire avec un mental de guerrier à fond et d'entrée cela a payé», déclarera Mandrea qui a également tenu à rappeler: «On ne voulait surtout pas perdre le match à domicile contre la Guinée, malheureusement on a perdu mais il fallait vraiment arriver ici à Kampala avec l'état d'esprit de se racheter et prendre les trois points pour être tranquille jusqu'au prochain stage. Chose qu'on a pu réussir.» Ces deux déclarations, montrent, si besoin, que les joueurs de la sélection nationale, n'abdiquent jamais, surtout, en étant menés au score. Ainsi on a bien remarqué cette très mauvaise prestation en première mi-temps, où, personne n'a reconnu le jeu des Verts, avec beaucoup de maladresses, de passes à l'adversaire et surtout le manque de cohésion et de complémentarité entre les trois lignes. Mais, en seconde mi-temps, dite celle des entraîneurs, les remarques et les instructions du coach Petkovic ont, sûrement, redonné de la confiance aux joueurs qui sont rentrés avec une volonté de fer pour arracher cette victoire à l'extérieur du pays, faisant oublier, du coup, la défaite face à la Guinée (1-2) à Alger. S. M.

 

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