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Un coup de piston et...

Un juge d'instruction qui est toujours en fonction, actuellement à la Cour suprême, en qualité de conseiller, où il attend, les yeux levés vers le ciel, en guise de demande de pardon pour le mauvais parcours effectué, il y a trente ans de cela, quand il avait une chambre d'instruction, où il était maître à bord! Un jour, lorsqu'il entendait un jeune homme poursuivi pour vol, à l'issue de l'audition, il signifia le mandat de dépôt au malheureux désormais inculpé-détenu. Ce dernier lui demanda le pourquoi, devant l'avocat impuissant, le juge répondit sur un ton qui n'avait rien d'amical, ni d'amusant: «Mon pauvre type, si vous avez un piston quelque part ou une connaissance dans votre entourage, demandez vite, qu'ils courent vous tirer du bourbier, où la loi vous a jeté. Pour ma part, j'ai appliqué la loi, et je ne peux rien faire d'autre.» L'avocat qui nous a raconté cette perle rare, l'a fait pour remercier le président de la République qui est en voie d'effacer ces bêtises d'une autre ère. Le maintien d'Abderrachid Tabbi, est une preuve que le Président est content du boulot effectué par Tabbi, qui a eu le bonheur de fréquenter une immense administration, avant de retourner au parquet général, à la Cour suprême, puis, d'en prendre le contrôle! Quant au pauvre juge, il devra vivre, avec les «instructions» assommantes, 30 ans plu tard! Triste situation qui voyait un juge dépassé par la politique, d'alors, encourager, l'interventionnisme au lieu de laisser faire la loi!

De Quoi j'me Mêle

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