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Réunion du gouvernement

un conseil national du tourisme?

«Ce projet de texte s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du processus de relance du tourisme national à travers le renforcement de la concertation et de la coordination entre les différents secteurs.»

D'une importance capitale pour la relance économique, le secteur du tourisme peine à connaître un véritable essor. Tiré vers le bas par les effets de la crise sanitaire, qui, en réalité, présentaient des opportunités certaines, pour une relance du secteur, le secteur du tourisme local croule toujours sous le poids d'une cherté dans les tarifs, et d'un manque cruel d'infrastructures nouvelles, à même de porter les capacités d'accueil à un niveau digne du potentiel de «la destination Algérie».Une situation qui prévaut depuis l'ère des programmes de rénovation des établissements étatiques existants, où le secteur s'est embourbé dans une espèce de paradoxe, où les déficits chroniques enregistrés, n'ont pas motivé les ouvertures nécessaires, notamment vers les investisseurs privés, pour l'émergence d'une concurrence indispensable afin de réduire les prix des séjours, et apporter un professionnalisme, à l'image de nos voisins de l'Est et de l'Ouest. À cet effet, parmi les solutions préconisées par le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, lors de la dernière réunion du gouvernement, figure «un projet de décret présidentiel, modifiant et complétant le décret présidentiel n° 02-479 du 31/12/2002, portant création du Conseil national du tourisme et fixant ses attributions, son organisation et son fonctionnement. Ce projet de texte s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement du processus de relance du tourisme national à travers, notamment le renforcement de la concertation et de la coordination entre les différents secteurs impliqués par l'activité touristique».
Il faut dire que la création d'un tel organe pourrait, certainement, apporter un renforcement dans la gestion du secteur et tracer ses perspectives, mais il n'en demeure pas moins que l'urgence subsiste dans l'assainissement du secteur qui a connu au même titre que les autres secteurs stratégiques, les affres d'un monopole qui ne dit pas son nom, où la main de la «Issiba» a largement servi ses maîtres. Durant au moins deux décennies, aucune vision de développement n'a été adoptée pour exploiter les richesses et les grandes capacités de l'Algérie dans ce domaine. Les départs de milliers d'Algériens vers la Tunisie étaient devenus un fait anodin de la saison estivale, jusqu'à ce que la crise sanitaire les oblige à se tourner vers le tourisme local, dans une anarchie sans précédent. Les villes côtières se sont rapidement transformées en grands complexes touristiques improvisés, et répondant au diktat de la location de logements de particuliers, du fait que les établissements de l'Etat n'arrivaient pas à fournir les prestations satisfaisantes, transformant les séjours des estivants en cauchemar, où contre des budgets faramineux, ces derniers se retrouvaient à faire la queue pour manger ou pour faire des réserves d'eau. Une image insolite du tourisme algérien qui nécessite au-delà de la création d'organismes de gestion, l'émergence d'une vision essentiellement orientée vers le rétablissement des paradigmes qui ont fait de «la destination Algérie», l'un des fleurons touristiques de la Méditerranée, par le passé. Pour ce faire, il est incontournable d'accélérer la concrétisation des politiques publiques, portant sur l'impératif de combler les manques en matière de volume d'infrastructures, de création d'établissement de formation, le renforcement et la promotion des partenariats public/privé, et la modernisation des mécanismes de gestion. À cet effet, le ministre précise que «les modifications apportées par le présent projet de texte viennent renforcer, d'une part, les missions du conseil en matière de proposition de mesures liées, notamment à l'encouragement des investissements touristiques et de la promotion de ‘la destination Algérie ‘, et d'autre part, élargir sa composanteà d'autres acteurs activant dans le domaine».

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