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Salutaire coup de pouce

Un témoin dans une affaire de prêt d'une grosse somme d'argent est dans de mauvais draps car son témoignage devant le juge du siège était diamétralement opposé à celui fait devant le juge d'instruction. Là, il fallait trancher: quel est le meilleur témoignage? Le premier ou le second?
La tête baissée, le cou entre ses frêles épaules, sa carcasse ne tenant plus en place, les jambes ne le soutenant plus, le pauvre type ne savait plus à quelle réponse s'accrocher. Il avait même de grosses difficultés à s'exprimer et à répondre correctement aux questions, pourtant claires du juge. Soudain, le procureur demanda à intervenir et obtint le feu vert du juge.
Le représentant du ministère public se leva. Il posa une seule question au témoin qui a eu comme une décharge électrique, finit par avouer qu'il avait menti, et qu'il demandait pardon pour cette faute.
--«Quand je vous ai interrogé sur ll'affaire, ne m'avez-vous pas répondu que la victime était venue voir l'inculpé dans l'espoir d'éviter les tracas de la justice. Mais pour des raisons inconnues, l'inculpé avait refusé, et qu'il exigeait le montant intégral du chèque volé.
--Oui, cc'est exact.
C'est pourquoi je retire ce que je viens de déclarer ici, par -devant vous, M, le président!»,répondit avec beaucoup d'assurance le témoin que l'intervention du procureur venait de sauver des probables et multiples soucis avec le juge. C'est ce qu'on appelle un salvateur coup de pouce, que le témoin n'a pourtant, jamais cherché, et que le procureur n'a, en somme, fait que son boulot de salutaire représentant de la société!

De Quoi j'me Mêle

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