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1 million de da d’aide à l’habitat Rural à Tizi Ouzou

Pourquoi c’est possible

Sur le terrain, les jeunes commencent sérieusement à y croire.

L'aide au logement rural va sans nul doute connaître un regain d'intérêt, particulièrement auprès de la frange jeune de la société.
Après quelques années de répit, cette formule, dont le financement vient d'être revu à la hausse par le président de la République et va attirer de plus en plus de jeunes, auparavant sceptiques.
Ces derniers estimaient, en grande majorité, que le montant de 700 000 dinars ne permet aucunement de terminer la construction d'une maison, si petite soit-elle.
Les prix des matériaux de construction et de la main-d'oeuvre dans le secteur du bâtiment font que le budget ne suffit même pas à terminer la première tranche, à savoir les terrassements.
Sur le terrain, les jeunes commencent sérieusement à y croire. Toutes les personnes interrogées au niveau des communes considèrent que cette décision de porter ce budget à 1 million de dinars comme une planche de salut. «Oui, avec cette somme, on peut s'en sortir même avec cette hausse continuelle des prix des matériaux de construction», estime Ahmed, un jeune qui a déjà entamé les travaux mais qui peine à achever sa construction.
De son côté, Samir, un autre jeune qui dit avoir déposé son dossier au niveau de sa commune, est optimiste malgré quelques réticences qui perdurent encore.
En dépit de l'augmentation de ce montant, ce dernier pointe toujours du doigt les prix pratiqués par les professionnels du secteur de la construction. «Jusqu'à présent, je ne comprends pas encore sur quelle base sont fixés les prix de la main-d'oeuvre.
L'autre fois, j'ai demandé à un maçon de me faire un devis pour la deuxième tranche des travaux et, croyez-moi, je suis resté paralysé.
Un poteau pour 10 000 dinars. Alors imaginez une maison dont le plan prévoit 16 poteaux nécessitant juste qu'on les remplisse de béton.
Bien sûr, il ne faut pas ignorer que c'est moi qui ai la charge d'acheter les matériaux nécessaires, jusqu'aux clous», fulmine-t-il.
Questionné, un autre jeune habitant dans une commune située sur les hauteurs
du Djurdjura expliquait qu' «avant d'arriver au ras du sol, il faut d'abord construire un sous-sol.
Nos terres sont toutes des talus qu'il faut niveler avant de poser la première pierre. Alors, voyez-vous, la moitié de la somme est avalée par les travaux de nivellement».
En effet, les prix exercés dans le secteur n'aident nullement les jeunes bénéficiaires, qui sont généralement à la fin de leurs études, ou, éventuellement, au début de leur vie professionnelle.
«Ces prix de la main- d'oeuvre sont faits pour les grandes entreprises du Btph qui les prennent en compte par la suite dans la facturation de leurs travaux.
C'est le maître d'oeuvre (généralement l'État) qui supporte ces prix, mais pour un petit comme moi, je ne peux pas payer un maçon à 4 000 dinars la journée», explique un autre jeune qui compte désormais déposer un dossier.
Enfin, il y a lieu de signaler que la proportion des constructions non achevées dans le cadre de l'habitat rural est énorme, ce qui fera que les
services concernés devront trouver le moyen de faire bénéficier les anciens attributaires de rallonges qui leur permettront d'aller au bout de leur rêve de posséder un logement.
Un songe qui, en se réalisant, donnera la possibilité aux jeunes de fonder un foyer, tout en restant dans leurs communes respectives.

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