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Média Training de Roche

Point sur les thérapies innovantes

Un retard regrettable constaté dans ce domaine.

Une étude menée récemment par des experts nationaux a fait état de «retard d'accès regrettable aux traitements innovants» et abouti à une quinzaine de recommandations. «C'est ce qu'a déclaré le professeur Ahcene Zehnati, lors de la 6e session portant sur le thème «L'accès aux thérapies innovantes en Algérie: État des lieux et recommandations», qui s'est tenue, hier, à Alger. Cette session, organisée par les laboratoires «Roche-Algérie» a eu à débattrre de quatre points essentiels qui sont: «Données de cadrage sur le financement de la santé en Algérie-incidence, localisation des cancers et mortalité associée et état des lieux en matière d'accès aux thérapies innovantes et enfin, recommandations pour accélerer l'accès aux thérapies innovantes en Algérie.».
Les données de cadrage sur le financement de la santé en Algérie ont montré que la dépense nationale de santé s'élèvait à 3,5% en l'an 2000, 6,2% en 2018 et 7% en 2015. En 2018, l'Algérie a dépassé la moyenne de la région «Moant», (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Turquie). Nous payons notre santé trosi fois, via les impôts et les services sociaux et une partie va vers le privé a indiqué le professeur Zehnati qui a précisé que le poids des paiements des ménages: «Out Of Pocket» s'élevait à 32,6% en 2018. Soulignant la faiblesse de l'assurance privée, il dira que le taux de croissance annuel moyen de la santé privée avait atteint 2,4% en 2009. Il faut savoir que la part santé dans le budget de l'État se trouve en quatrième position avec 889 410 milliards/DA, en se plaçant aprés ceux de la Défense nationale et de l'Education nationale, ainsi que celui du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire (Miclat) alors que la Cnas rembourse 70 millions/DA par an sur ordonnances. Il est déplorable que la «prévention» demeure le «parent pauvre» des politiques de santé, n'atteignant même pas 1% dans le budget de l'état, relève t-on,par ailleurs. Le locuteur a regretté que dans l'incidence et localisation des cancers, mortalité associée, seuls 42% des thérapies ciblées et immunothérapies sont disponibles en Algérie. Parmi les 16 innovations en cancer du sein, huit seulement sont enregistrées en Algérie.

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