Macabres statistiques

Les statistiques hebdomadaires, dressées autour des innombrables accidents de la circulation, sont toujours aussi macabres qu'alarmantes. Des villages et cites entiers disparaissent, ou tombent carrément dans l'infirmité permanente, chaque année sans que personne ne puisse tenter quoi que ce soit, de plus que les efforts consentis par les autorités compétentes. Dans notre pays qui traverse depuis des décennies et plus, une mauvaise passe en matière de décès sur nos routes, dont certaines sont peu sûres, vu le peu quasi frappant d'entretien. Il n'y a qu' a assister aux audiences pénales, réservées aux blessures et homicides involontaires, pour se faire une idée de la terrible chose, pour ne pas écrire de l'atroce chose, qui mine les familles, les plus informées des accidents de la circulation. «Nous n'allons tout de même pas mettre un motard tous les cinq mètres! C'est mécaniquement impossible et infaisable»,. s'offusque un officier de gendarmerie. Des décennies et plus, une mauvaise passe et tenez! Vous pouvez chers lecteurs, si vous avez du temps a perdre, prendre place dans une salle d'audience du tribunal du coin et suivre des procès de cette nature. Vous serez édifiés! Dahmane. S. se morfond depuis l'accident qu'il n'a jamais voulu, ni encore moins causé. Il a les yeux rouges et vitreux, depuis qu'il a appris que le seul blesse, a succombe a ses très graves blessures. Il en a carrément perdu le sommeil. D'un niveau supérieur, le détenu a franchement refuse de prendre des somnifères, car il ne veut pas sortir un de ces jours, avec une accoutumance aux cachets. L'homicide involontaire, fait prévu et puni par l'article 288 du Code pénal, un article qui date de très longue date, du fait que les accidents de la circulation remontent loin, avant l'indépendance, lorsque les citoyens relevaient de la colonisation, et donc de la législation française!