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Procès du groupe Metidji

Lourdes peines requises

Une peine de 10 ans fermes requise contre Abdelmalek Sellal, son chef de cabinet et le chef de protocole à la Présidence.

Ouvert le mercredi dernier, le procès de l'affaire Metidji s'est poursuivi, ce jeudi par les auditions des accusés. Le procureur général près la cour d'Alger avait requis une peine de 10 ans de prison ferme contre le patron du groupe éponyme, Hocine-Mansour Metidji, et 8 ans contre son fils Yacine. La même peine a été requise à l'encontre de l'ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, le chef de protocole à la Présidence, Mokhtar Reguieg et l'ancien directeur de cabinet du Premier ministère, Mustapha Abdelkrim Rahiel. Le parquet a également requis 3 ans de prison ferme à l'encontre des anciens ministres Abdelwahab Nouri, Abdelkader Bouazghi, Abdelghani Zaalane et Boudjemaa Talaï, l'ancien wali d'Alger, Abdelkader Zoukh et l'homme d'affaires Ali Haddad. Des peines allant de 2 à 3 ans de prison ferme ont été requises contre les autres accusés, outre la confiscation de tous leurs biens mobiliers, immobiliers et de leurs avoirs bancaires. Les accusés sont poursuivis pour «octroi d'indus avantages», «financement occulte de la campagne électorale», «abus de fonctions» et «dilapidation de deniers publics». Le procès s'est ouvert mercredi dernier à la cour d'Alger. Lors de son audition, Sellal a rejeté toutes les charges retenues contre lui. De son côté, l'ancien ministre de l'Agriculture, Abdelwahab Nouri, a affirmé n'avoir donné aucune instruction dans le sens de l'augmentation des quotas de certaines minoteries. Il a déclaré qu'il avait contacté le Premier ministère, afin de mettre fin à l'accréditation de nouvelles minoteries. Il a reconnu, en outre, avoir reçu un appel téléphonique de l'ancien chef de protocole à la Présidence, qui voulait se renseigner sur l'affaire du groupe Metidji uniquement. De leur côté, les anciens ministres de l'Agriculture, Abdelkader Bouazghi et Abdelkader Kadi, ont rejeté toutes les charges retenues contre eux. L'ancien chef de protocole à la Présidence, Mokhtar Reguieg a nié «toute intervention au profit du groupe Metidji», tandis que l'ancien ministre des Travaux publics et des Transports Boudjemaa Talaï, a déclaré qu'il n'avait «octroyé aucun avantage indu concernant l'exploitation des ports au profit du groupe Metidji». L'ancien ministre du même secteur, Abdelghani Zaalane, a affiché son innocence par rapport à toutes les charges retenues contre lui, de même que l'ancien wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Pour rappel, le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M'hamed avait condamné, fin janvier dernier Mansour Metidji à 8 ans de prison ferme. Abdelmalek Sellal avait écopé de 5 ans de prison ferme et Mokhtar Reguieg de 6 ans de prison ferme. Une peine de 3 ans de prison ferme a été prononcée à l'encontre de Mustapha Abdelkrim Rahiel. Abdelkader Zoukh, l'ancien ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaalane, et l'ancien chef de cabinet du Premier ministère, Amrani Hafnaoui ont été acquittés. Cette affaire se rapporte aux minoteries appartenant à Eriad Alger acquises par le groupe Metidji, qui a exporté pour des millions d'euros grâce au blé subventionné fourni par l'Oaic. L'homme d'affaires, Ali Haddad, incarcéré dans la prison de Tazoult (Batna), a été poursuivi pour avoir perçu des sommes d'argent octroyées par Metidji dans le cadre du financement occulte de la campagne électorale pour le 5e mandat en faveur du candidat-président Abdelaziz Bouteflika. 

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