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Nouvelles structures sanitaires à Béjaïa

Les retards s’accumulent

Plusieurs projets inscrits depuis plusieurs années n’ont toujours pas vu le jour.

Le centre anticancer d'Amizour (CAC) et l'hôpital de 60 lits de Tazmalt font l'objet d'une attention particulière ces jours-ci. Le retard qui ne cesse de s'accumuler dans leur réalisation irrite à plus d'un titre aussi bien les autorités que les citoyens de la région. Lors d'une visite effectuée, avant-hier, le chef de l'exécutif s'est montré particulièrement mécontent de la situation régnant au niveau de ces deux projets qui ont fait beaucoup parler d'eux. Alors que les entraves administratives ont été levées, le projet du CAC d'Amizour doit être livré dans les 24 mois qui suivent. Telles ont été les instructions données à Cosider, l'entreprise chargée de la réalisation de ce projet. Aucun retard n'est désormais permis. On ne parle plus du lancement de travaux, mais de la livraison du projet, appelé à mettre fin aux souffrances des personnes atteintes de cancer, notamment les déplacements vers les CHU limitrophes. Aussi, le wali de Béjaïa a exigé, entre autres, de l'entreprise Cosider d'accélérer la cadence des travaux et de réduire les délais de réalisation. Inscrit en 2008, cet important projet a été d'abord gelé, tout comme l'infrastructure du CHU. Une décision découlant de la nouvelle politique d'austérité, instaurée, alors, par le gouvernement à la faveur de la baisse des prix du pétrole. Devant une demande sociale importante, les autorités de la wilaya de Béjaïa n'ont cessé de presser les pouvoirs publics sur l'impératif de mener à bout ce projet. Celui-ci avait alors été débloqué en 2018. Cette infrastructure accueillera les malades dans un espace comprenant 140 lits. Le choix du terrain pour son implantation a été fait à la sortie de la ville d'Amizour, avec une entrée débouchant sur la route reliant Amizour à El Kseur. Le CAC d'Amizour comprendra trois principaux blocs dédiés, respectivement à l'administration, la radiothérapie, la médecine nucléaire et la chirurgie. Ce CAC sera également équipé de trois salles d'opération en plus d'une unité de greffe de moelle osseuse. Il est prévu également la réalisation, dans le cadre de ce projet, de deux bâtisses pour les besoins de l'hospitalisation, l'une réservée à l'oncologie pédiatrique, et l'autre à l'oncologie adulte, qui fera office d'hôpital de jour. Au niveau de Tazmalt, les travaux de réalisation des réseaux de voirie et divers (VRD) du projet de construction de l'Etablissement hospitalier (EPH) de Tazmalt, sont achevés à 95%, néanmoins, un retard est constaté dans la réception de ce projet important et très attendu par la population locale et les populations des communes et villages limitrophes qui bénéficieront de ses services. Ces populations sont généralement prises en charge au niveau des hôpitaux les plus proches, dont ceux d'Akbou et M'chedellah dans la wilaya de Bouira. La mise en service de cet hôpital va à coup sûr désengorger ces structures de santé. Il devrait prendre en charge les patients issus des communes de Tazmalt, Ighil-Alil, Aït R'zine, Béni M'likèche, Boudjellil, Aghbalou (Takarbouzt), la moitié de la commune de Chorfa et la partie sud de la commune d'Akbou. Il y a lieu de rappeler que les travaux de cet hôpital de 60 lits extensible, accusent un énorme retard. Il devait être livré en 2017. Il ne l'est pas encore. En matière de retard, Béjaïa en connaît un bout. Le projet de réalisation d'une station d'épuration des eaux usées dans la commune de Sidi-Aich en est un exemple parfait. Inscrit en 2013, ce projet devait être livré dans un délai de 19 mois. Néanmoins, ce projet n'a toujours pas encore vu le jour. Aussi, le chef de l'exécutif a sommé l'entreprise en charge de sa réalisation de le livrer dans les délais impartis au risque de se voir sanctionner.

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