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EHU 1er Novembre 1954 d’Oran

La neurochirurgie à l’honneur

La chirurgie, guidée par l’image, permet l’administration, avec précision, d’un traitement bien précis du cerveau.

La neurochirurgie est une autre spécialité à développer, prenant en compte les nouvelles technologies, en plus des nouvelles techniques entrant dans ce cadre. Tel est l'intitulé du rendez-vous international et hautement scientifique se tenant à Oran, organisé par l'Etablissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954, plus précisément par le service de neurochirurgie dudit établissement en large collaboration avec l'Association algérienne de neurochirurgie. Pas moins de 400 spécialistes prennent part à ce congrès dont les travaux sont dédiés à cette spécialité traitant cette fois-ci les affections du cerveau et de la moelle épinière. Venus des pays hautement développés dans de telles spécialités: Inde, Croatie, Tunisie, France, Suisse, Mauritanie et États-Unis, les participants débattront, durant deux jours consécutifs des pratiques liées aux traumatismes crâniens, de la colonne vertébrale, les malformations congénitales chez l'enfant, les tumeurs cérébrales ou encore les AVC. Plusieurs conférences et des sessions interactives et des ateliers sont, à cet effet, prévus dans ce 3e congrès servant également de tribune permettant aux spécialistes d'échanger leur expérience sur les nouvelles techniques avancées de chirurgie du crâne. «Dans la neurochirurgie, le patient est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire comprenant des neurochirurgiens, des radiothérapeutes et des oncologues», a-t-on indiqué, soulignant que «pour pouvoir établir le diagnostic, le patient est soumis à différents examens à réaliser par IRM, le Ct-scan, sinon grâce à la tomographie, par émission de positrons». «Il s'agit pratiquement d'une autre méthode, basée essentiellement, sur l'imagerie médicale», a explique le neurochirurgien, le professeur Abad. Il a ajouté que «la chirurgie, guidée par l'image, permet l'administration, avec précision, d'un traitement à un endroit bien précis du cerveau ou encore dans la colonne vertébrale en utilisant la technique peu invasive». Cette nouvelle technique de chirurgie est d'autant plus sûre qu'elle permet au spécialiste, le neurochirurgien, l'identification du meilleur moyen à utiliser dans le traitement qui commence par l'identification de la meilleure voie permettant l'accès à la zone ciblée en plus du meilleur contrôle du déroulement de l'opération, l'acte chirurgical». La rencontre de l'EHU d'Oran est d'autant plus de haute facture que les participants ont exposé avec acuité les nouvelles techniques de pointe utilisées dans la lutte contre les tumeurs cérébrales. Les intervenants sont unanimes, dans leurs interventions, en avançant les techniques permettant de stopper les croissances cellulaires dans le cerveau. En ce sens, la neurochirurgie est d'autant plus un acte hautement sensible qu'elle a adapté et adopté de nouveaux protocoles basés sur un mélange de marquage cellulaire, imagerie et électrophysiologie. Les spécialistes sont également d'accord pour faire valoir «la réussite de l'acte chirurgical en tenant compte de deux techniques de haute technicité, en l'occurrence la chirurgie guidée par la fluorescence et le monitorage physiologique intra-opératoire, en plus de plusieurs autres nouvelles techniques de base. Ces dernières ne sont pas des caractéristiques routinières en procédant à l'acte chirurgical. Bien au contraire, elles sont fondamentales dans le traitement de pathologies à la fois compliquées et complexes, notamment dans la prise en charge des méningiomes, des névromes de la base du crâne? exigeant des approches spécifiques, le but étant la réduction des complications dans le cerveau et de la morbidité.

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