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Bejaia

Du safran made in Algeria

Une prouesse des cultivateurs, qui ont réussi le pari de mettre à la disposition des consommateurs le vrai safran.

Les cultivateurs algériens ont osé développer la culture du safran, cette reine des épices et qui est la plus chère de toutes, et ils ont réussi. Le Salon tenu au niveau de la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa, en témoigne. Venus de cinq wilayas du pays, ils ont exposé leurs produits, le fruit de leur courage et de leur persévérance. Ils ont choisi Béjaïa pour exposer pendant 2 jours, cette précieuse épice si appréciée par les ménagères et les cordons bleus.
La culture du safran, une épice très prisée et aux vertus médicinales reconnues, existe dans 25 wilayas, à l'Ouest, mais surtout dans les Hauts-Plateaux et au Sud.
La première association nationale des producteurs de safran algériens était née à Oran. Depuis hier, le monde agricole en Algérie s'est enrichi avec d'autres associations des producteurs de safran algériens qui ont vu le jour dans différentes régions su pays.
La culture du safran dans notre pays n'a d'existence que depuis une dizaine d'années et devrait, d'ailleurs, se développer de manière exponentielle, tant le safran, «l'or rouge», s'avère un produit agricole correspondant au climat de bien des régions dans notre pays, alors que son prix se négocie à l'international en milliers d'euros. L'organisation d'un marché local et l'exportation est au menu. À l'heure actuelle, la culture du safran, une épice très prisée et aux vertus médicinales reconnues, existe dans 25 wilayas, à l'Ouest, mais surtout dans les Hauts-Plateaux; au Sud et en Kabylie.
Le safran est une fleur qui pousse dans des régions arides et semi-arides´´, nous a expliqué une cultivatrice de Chemini. Dans le cadre de l'introduction de nouvelles cultures en Algérie, une formation a été dispensée aux amoureux de cette culture et depuis, les associations ont tout fait pour promouvoir la culture du safran en Algérie, notamment auprès des jeunes.
Le rapport est très important entre production et revenus. 1 kg de safran pur necéssite 150 000 fleurs, et ce kilogramme se vend à 450 millions de centimes aujourd'hui.
Le bulbe de safran donne une fleur et les trois pistils sont retirés de la fleur et séchés, et ce sont des mains de femmes qui ont la charge de faire ce labeur. Les femmes étaient, lors de cette fête, nombreuses à exposer leurs produits.
La production nationale de safran oscille entre 15 à 20 kg. Elle sera de plus en plus importante.
Les producteurs doivent faire face à un marché local gangrené par le faux safran issu de la plante carthame, sans compter les mélanges frauduleux qui inondent le marché.´´
Les associations sont appelées à vulgariser ce qu'est le vrai safran, d'autant que plusieurs producteurs locaux ont obtenu des certificats de laboratoires français attestant de la qualité de 1er choix du safran, made in Algeria. De belles perspectives pour cette nouvelle culture en Algérie comme le pensent les producteurs et le publics aussi. À Noter que d'autres produits du terroir ont été exposés également à l'occasion.

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