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Le logement suscite toujours la colère à Béjaïa

Deux routes fermées à la circulation

Rien ne va plus à Béjaïa en matière de logement. Tout est source de colère, qui se manifeste au grand jour au nez des usagers qui n’ont aucun tort dans le conflit.

La RN75, reliant Béjaïa à Sétif, a été fermée, hier, à la circulation routière à Amizour. Le même blocus a eu lieu sur le chemin de wilaya N° 21, reliant Amizour à El Kseur.
De quoi bloquer toute une région pour une histoire de logements, qui n'est pas unique en son genre. Cette fermeture est l'oeuvre de l'Association des acquéreurs des 140 logements LPA d'Amizour, qui revendique la reprise des travaux du chantier qui sont à l'arrêt depuis plusieurs mois maintenant. Rien que ca! Et ce n'est pas nouveau dans une wilaya où l'approximation dans la gestion règne en maître. Depuis la nuit des temps, les bénéficiaires et pré-bénéficiaires des diverses formules de logement perdent patience. Exaspérés par la situation de blocage que connaît le projet, ces pré- bénéficiaires des 140 logements LPA protestent continuellement contre le retard dans l'avancement des travaux du chantier.
Pour rappel, ce programme remonte à 2013, lorsqu'un promoteur privé, en charge de la réalisation, avait établi une liste de 140 souscripteurs qui avaient versé la première tranche de leur apport personnel. Jusque-là, tout va bien. Mais voilà que quelques mois plus tard, certains d'entre-eux ont été surpris d'apprendre leur élimination de la liste validée par la commission de daïra chargée de cette opération. Ce qui n'a pas manqué de susciter la colère des pré-bénéficiaires qui ont, d'ailleurs, fini par protester pour confirmer la première liste des pré-bénéficiaires des logements LPA d'Amizour. Ils exigent la réintégration des souscripteurs qui se sont vus exclure de la liste. Mais les travaux de réalisation tournent en rond et avancent à pas de tortue. Las d'attendre, ces souscripteurs, désabusés, dont la quasi-totalité d'entre-eux a déjà versé, au moins, un million de dinars, réinvestissent souvent la rue. Le cas d'Amizour n'est malheureusement pas unique.
À Béjaïa, la ritournelle des manifestations motivées par les histoires de logements, soit mal répartis soit non attribués, se répète, donnant lieu à des manifestations qui, sous d'autres cieux, n'existeraient pas. Le comité de suivi installé récemment est appelé à se pencher sérieusement sur le secteur de l'habitat qui vit une crise aux multiples facettes. Le cas des logements Aadl, livrés dans des conditions qui ne conviennent pas du tout à une vie saine, est un exemple qui illustre ce marasme des demandeurs et des souscripteurs.
Et si l'on ajoute le programme social, on comprend vite cette montée de la tension dans une région qui aurait pu être un exemple si la bureaucratie ne freinait pas tout élan qui se manifeste dans ce sens.

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