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Annaba

Des malfaçons qui gâchent la joie

Ce phénomène semble avoir la peau dure, au vu de l’état prévalant dans certains logements réalisés dans la nouvelle-ville, Draâ Erich, à Annaba.

Le cas des cités 5000 et 2500 unités Aadl livrées fraîchement à leurs acquéreurs. Ces derniers qui ont soulevé une batterie d'imperfections et de malfaçons dans les réalisations, dont les fortes précipitations pluviales qui se sont abattues sur la wilaya d'Annaba, ont mis à nu. Prenant attache avec le quotidien «L'Expression», des dizaines d'habitants des cités évoquées ci-dessus, ont manifesté une profonde consternation, quant à l'état déplorable prévalant dans leurs logements. Nos interlocuteurs ont déploré le ‘'défaut de conscience professionnelle chez les entreprises de réalisation'', nous dit-on. Pour la plupart de nos interlocuteurs, l'acquisition d'un logement Aadl est le résultat d'un parcours du combattant jalonné de plusieurs années de souffrance et de dépenses. Les uns vivaient dans des conditions précaires (bidonvilles), d'autres en location des années durant, pour se retrouver avec une ‘'boîte de poireaux''. Des appartements qui, nous dit-on, ‘' en dépit de tous les travaux qu'ils ont effectués, les malfaçons et le bricolage persistent encore', notamment le problème de l'étanchéité devenu endémique pour les habitants des unités Aadl de Draâ Erich et même ceux des autres pôles urbains. Nos interlocuteurs ont dénoncé la mauvaise qualité des travaux ‘'les infiltrations des eaux de pluie dans les plafonds des pièces ont transformé les appartements en piscines'', ont fait savoir, des dizaines d'habitants de la cité des 2500 Logements Aadl.
Des propos qui ont fait l'unanimité de plusieurs autres propriétaires d'unité de la même formule, à la cité des 5000 Lgts. Les uns comme les autres ont déploré les pertes matérielles occasionnées par les infiltrations des eaux de pluies. Pour eux, le bricolage, le défaut de contrôle des travaux de réalisation et le manque de responsabilité, sont les principaux facteurs de ce fâcheux constat''. À cela s'ajoutent des désagréments à la pelle, dont entre autres les pannes fréquentes des ascenseurs, l'absence d'aménagements extérieurs et l'insécurité. Selon les mêmes interlocuteurs, plusieurs casses d'appartements ont été enregistrés dans les différentes cités de ce nouveau pôle urbain. L'absence d'aménagements extérieurs provoquant des inondations, à l'origine du blocage des familles. Celles-ci dont des enfants scolarisés n'ont pas pu rejoindre leurs établissements scolaires, ainsi que des employés, contraints de s'absenter.
Cet éventail de désagréments est couronné par le manque criard du transport, ont détaillé les habitants de ces cités et bien d'autres. Il faut souligner que, le non-respect des normes de réalisation, n'est pas spécifique aux unités Aadl. Il est également retenu dans la réalisation d'autres segments, dont celui du social. Pour ce dernier, le phénomène ne date pas d'hier. Il remonte à plusieurs années déjà où, des milliers de logements sociaux ont été réalisés à Annaba loin des normes de construction. Les cas se suivent et se ressemblent.

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