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Attention, c'est Dame justice!

C'est devenu une habitude chez nous, lorsque nous parlons justice, on a trop tendance à s'adresser directement à «elle-dame-justice- et souvent, à lui donner des ordres! Personne, pas même le président de la République ne peut interpeller un magistrat, encore moins la justice, via son ministre. Oui, nous le savons tous, les mauvaises habitudes ont la peau dure, mais tout de même! Il y a un début à tout. Seul, un pays armé d'une justice propre, sereine, nous sommes tentés d'écrire «juste», est un pays fort et ne craint donc personne.
Ce pays ne peut qu'être l'ombre de sa justice! Il fut un temps pas si lointain, où le magistrat avalait couleuvre sur couleuvre, heureusement pas dans toutes les cours du pays, recevait des ordres pour semer le... désordre, où un petit «flicayon» pouvait eng... un parquetier, ou un piètre officier des services de sécurité, se permettait l'offense d'entrer, sans prendre la peine de frapper, au bureau d'un président de cour ou pis encore, d'un procureur général, qui est selon la loi, le chef de la police judiciaire! Ce maudit temps est, nous l'espérons, passé et qu'il n'est pas près de revenir. C'est le moment pour tous ceux qui ont laissé des plumes, de se plaindre, documents à l'appui, et d'entamer des recours lesquels aussi longtemps que dureront les procès, seront bénéfiques pour les «piétinés de la mafia», une mafia qui a tout fait: elle s'est emparée de la fortune du Trésor public; elle a enlevé des biens à autrui; elle a dévalisé d'honnêtes gens; elle a pris des dizaines de grands terrains au ridicule prix du dinar symbolique. Tous ces méfaits étaient l'oeuvre de personnalités qui se croyaient venues des proches terres des «intouchables», sous l'oeil bienveillant du parquet, tombé, à coup sûr, malheureusement, sous le coup des ordres des forces anticonstitutionnelles. «El hamdou lillah!», nous soufflait un procureur qui a souffert de ces insupportables diableries disparues peut-être bien, car elle peut refaire une sale intrusion, si le peuple baissait la garde, vous savez, celle d'une certaine, surprenante et imprévisible journée du «22 février 2019»! Cette journée qui a vu des millions d'Algériens sortir dans la rue réclamer d'abord un «bye-bye» au fameux-triste et dévastateur 5ème mandat présidentiel réclamé par les proches et amis du président Abdelaziz Bouteflika, un président pourtant, fini! Pendant les semaines qui suivirent ce jour béni, le peuple a réclamé à cor et à cri, l'indépendance de la justice, que les citoyens au ras-le-bol embarrassant, ont surnommé la justice du «téléphone»!
Cet exagéré superlatif n'a pas été créé par les jeunes pour faire barrage au ministre de la Justice, quel qu'il soit, mais un «chant de guerre», lancé, crié, ressassé, répété à tout bout de «chant» et même de «champ», à travers les diverses manifestations de rues, de jour comme celles du crépuscule, de tous bords! Abderrachid Tebbi, le frais ministre de la Justice, est, nous l'espérons, de tout coeur toujours un homme de dialogue et plein de sincérité. Il se doit de suite, d'écouter les justiciables.
Quitte à former des équipes de jeunes prêts à l'écoute de l'autre, avant de remettre au ministre les cas les plus urgents, à prendre en charge! Oui, Monsieur Tebbi doit écouter les gens! Il devrait savoir et nous sommes sûrs et certains qu'il sait, par expérience, qu'un Algérien veut être entendu, par « Allah», et non par ses saints! Et puis cette fameuse réforme que nous avions suivie, les yeux fermés, sous 4 ministres, durant 20 ans, existe-t-elle toujours?
Le nouveau ministre pourrait-il nous donner la réponse à la prochaine sortie? Y ‘a pause, ou bien, rayée à tout jamais?

De Quoi j'me Mêle

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