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Zones rurales à Bouira

440 Nouveaux projets à la clé

Pour la première session ordinaire exercice 2021, l'APW de Bouira a retenu à son ordre du jour l'important dossier des zones d'ombre.

Parlant du rapport des membres des commissions de l'Assemblée populaire de wilaya portant zones d'ombre, le wali considère que ce travail sera une référence et un inventaire des besoins par région et permettra de sérier les priorités en étroite collaboration avec les élus locaux pour les projets à venir. Pour la première session ordinaire exercice 2021, l'APW de Bouira a retenu à son ordre du jour l'important dossier des zones d'ombre, une dénomination qui devrait être remplacée par zones déshéritées, zones enclavées, zones rurales pour être plus globalisante et éviter de faire naître parmi les citoyens ce sentiment d'oubliés. Pour rappel, depuis la décision du président de la République de donner une importance particulière à ces régions longtemps omises dans les programmes de développement, la wilaya de Bouira a enregistré un taux de réalisation de 94,57% de ses estimations et prévisions.
Les critères retenus dans la classification des régions sont l'eau potable, l'assainissement, le gaz, le désenclavement, l'amélioration des conditions de scolarité... Ce préalable permettra ainsi de recenser 542 zones réparties à travers 44 communes et visant à améliorer les conditions de vie pour 216335 habitants. 867 projets sont retenus. Ainsi 196 projets ont été financés sur le fond des collectivités locales, 129 sur le budget de wilaya, 47 sur les programmes communaux de développement, quatre sur les programmes sectoriels. Précisons, aussi, que pour l'AEP, il a été retenu 56 projets, 121 concernent le désenclavement, 24 pour l'électricité et le gaz, 78 opérations pour l'assainissement, un projet pour le secteur de la santé. 396 projets de raccordement en AEP, de réseaux d'assainissements, d'amenées de gaz et électricité, d'aménagement des routes et voies d'accès... ont été réalisés à travers l'ensemble des 45 communes à raison d'un, deux, voire trois projets. Devant autant de succès qui fait de Bouira la première wilaya sur le plan national, les pouvoirs publics ont lancé en réalisation la deuxième tranche d'une consistance globale de 440 projets pour un montant de 240 milliards de centimes, déjà mobilisés et éventuellement
37 autres milliards qui viendront renforcer les capacités financières. Ce nouveau programme pour l'exercice 2021 concernera l'AEP avec 74 projets, 135 pour l'assainissement, 140 projets de désenclavement, 23 pour les amenées de gaz et électricité, deux projets pour la santé publique. L'autre grand point retenu à l'ordre du jour reste le bilan annuel de la wilaya qui, cette année et à la différence des années précédentes, a vu l'inscription d'un point supplémentaire, en l'occurrence la crise sanitaire engendrée par la Covid-19 qui a lourdement impacté la totalité des services, pour ne pas dire la vie du citoyen. Nous reviendrons en détail secteur par secteur sur ce rapport dans nos prochaines éditions. Lors des divers, il a fallu toute la diplomatie et le savoir-faire du P/APW, Ahmed Boutata, pour contenir certains élus qui ne connaissent toujours pas leur rôle et leurs attributions. Un élu s'adonnera à la lecture d'un long et vague discours ressemblant plus à une politique générale d'un gouvernement qu'à une quelconque proposition pour la wilaya. Comme à l'accoutumée, les représentants d'un parti qui a siégé dans le passé, aux divers gouvernements de Bouteflika, a saisi la moindre occasion pour essayer de se mettre à l'évidence. Cet élu accusera le wali d'harceler la presse quand ce dernier a usé de son droit de réponse contre un article mensonger qui faisait état de l'inexistence de fonds financiers pour les projets des zones d'ombre et de la présence à Bouira d'une commission d'enquête qui n'est jamais venue. Un autre, dans un français académique, tournera une bonne heure autour du pot. S'agissant de l'utilisation de la langue française, un élu arabisé reprochera aux directeurs de l'exécutifs l'utilisation par moments de la langue de Molière, mais ne dira rien quand c'est l'élu qui abuse et frime avec cette langue. L'élu menacera même de fermer cette APW. L'Algérie nouvelle ne se fera pas avec ces mentalités de l'époque du cadenas. Parmi les décisions les plus importantes annoncées, lors de cette session, celle de récupérer les logements de fonction au nombre de 1300 logements. «Nous récupérerons les logements et nous accorderons un délai aux seules personnes retraitées qui n'ont pas où aller» a annoncé le wali. En prévision du mois de Ramadhan et sans attendre, le wali va autoriser l'ouverture de 18 restaurants Rahma pour ce mois sacré.
Le marché du centre-ville d'Aïn Bessem réouvrira ses portes après réfection et réaménagement. Concernant les 10000 DA octroyés par l'Etat aux plus démunis, la wilaya vient de recevoir une dotation supplémentaire de 25 milliards de centimes qui permettra aux communes de prendre en charge toutes les demandes dont le nombre a doublé, comparativement, à l'année derniére. L'APW a aussi approuvé la création d'une entreprise publique économique, la seconde après celle de la nouvelle ville de Sidi Abdallah. Il s'agit de l'incubateur et dont le siège sera l'ex-Souk El fellah du centre-ville. La session qui aura duré 3 jours s'est clôturée jeudi dernier, après lecture et approbation des recommandations pour la prochaine session.

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