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Corruption, conflits d'intérêts et débauche au Parlement européen

Vérité pour vérité

Au nom de quelle doctrine, le Parlement européen s'érige-t-il en redresseur de torts, en votant une résolution contre l'Algérie? Son palmarès de corruption, de passe-droits et de cas de pédophilie plaide contre lui.

Nous le savions depuis décembre dernier. Pour passer un amendement, voter une résolution, fermer les yeux sur des dépassements ou pointer du doigt un pays souverain, il suffit de disposer d'une liasse d'euros. Ça se passe comme ça au Parlement européen. Des valises de billets, des millions d'euros détournés, des parlementaires corrompus et corrupteurs, une ONG censée combattre la corruption devenue elle-même corruptrice. C'est dans cette triste réalité que s'est empêtrée cette institution depuis le Marocgate, un scandale, révélé par la justice belge début décembre dernier. C'est cette même institution, avec son palmarès de corruptions doublé d'affaires de pédophilie, qui vient de voter une résolution contre un pays souverain. Au nom de quelle doctrine, le Parlement européen s'érige-t-il en redresseur de torts? Les députés européens sont-ils encore en mesure de délivrer des diplômes de droits de l'homme et de la liberté d'expression, eux dont l'institution est rongée par la corruption?
Une institution qui se voulait transparente et dont les rapports avec les puissances d'argent semblaient préalablement réglés, a commis l'exact contraire de ce qu'exige l'éthique qui la lie aux Européens. Déçus, ces derniers voient la crédibilité de leur Parlement voler en éclats et ce n'est qu'un début, car le scandale du Marocgate qui l'a éclaboussé n'a pas encore révélé tous ses secrets.
L'Algérie n'a pas usé de corruption ou de lobbying pour voir des organisations régionales et internationales voler à son secours. D'une seule voix, l'OCI, le Parlement panafricain et le Parlement arabe ont tous dit non à cette ingérence du Parlement européen. À elles seules, ces organisations représentent les ¾ de l'humanité, sans compter que la Chine, la Russie, et de nombreux alliés du continent américain n'ont pas encore réagi. Cette levée de boucliers constitue un précédent dans les relations qu'entretiennent ces institutions avec le Parlement européen. Elles ne sont plus intimidées par ce Parlement qui, autrefois dictait ses ordres au reste du monde, sous couvert de la transparence, des droits de l'homme et des libertés.
Désormais, il y a un avant et un après la résolution contre l'Algérie. «Balayez devant votre porte!», semblent dire ces réactions. Plus grave, le Parlement panafricain dénonce une forme de trahison. Tout en condamnant la résolution, il rappelle que les deux Parlements continentaux «avaient convenu en décembre 2022 à Bruxelles qu'ils devaient se consulter sur les questions afférentes aux deux continents avant de prendre toute résolution ou décision».
Plus de doute, l'Algérie plus grand pays d'Afrique et du Monde arabe, deuxième puissance militaire d'Afrique, grande productrice d'hydrocarbures, a tout pour peser sur la scène internationale. Il fallait donc brider cette ascension au moment où la redistribution des cartes géopolitiques s'opère à grande vitesse. L'Algérie de 2023 dispose assez d'énergies, de capacités et de moyens qui la qualifient à devenir un pays en forte ascension». Une équation incontournable pour garantir une réelle émancipation, «non seulement dans son environnement géographique, mais également au niveau international. C'est une posture qui dérange, d'autant plus que l'Algérie adopte des positions tranchées sur des questions de principe. Surtout quand il s'agit du droit du peuple à l'autodétermination, au règlement politique des conflits et à la non-ingérence dans les affaires internes des pays tierces.
Des positions qui ont un coût. On est en droit alors de nous interroger si cette résolution n'a pas été rendue publique pour répondre à une commande d'une sombre officine. Car pour parler de liberté et de droits de l'homme, pourquoi le Parlement européen détourne-t-il la tête quand il s'agit du massacre de Palestiniens par l'armée sioniste? Le silence complice que ce Parlement observe sur les crimes de guerre commis quotidiennement par l'armée sioniste en Palestine est cynique, insolent.

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