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Tizi Ouzou

Un riche programme commémoratif

La wilaya de Tizi Ouzou célèbre, aujourd'hui, le 60e anniversaire des événements du 17 octobre 1961, qui ont vu des centaines d'Algériens tués par la répression de la police française dans la capitale, Paris. Plusieurs institutions ont concocté un programme pour marquer cette date qui reste inoubliable dans la mémoire collective du peuple algérien. Une date qui perpétue un crime encore inavoué par la France officielle, qui avance à reculons sur le dossier malgré les preuves et les faits saillants rapportés par des historiens français de renom.
Aussi, pour commémorer cet évènement, en plus de la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs, organisée habituellement par les services de la wilaya de Tizi Ouzou, le Musée du moudjahid met à profit cette occasion pour rendre un vibrant hommage à des condamnés à mort durant la Guerre de Libération nationale. Des témoignages seront apportés sur les circonstances et le combat de ces personnages qui représentent un pan de l'épopée du peuple algérien, en général et de son combat éternel pour sa dignité, en particulier.
Pour sa part, Tizi Ouzou célèbre cette journée mémorable par un riche programme qui s'étale sur une journée entière. À cet effet, une journée d'étude sera au menu de l'hommage qui fera également parler des acteurs qui ont vécu cet événement et qui apporteront, sans nul doute, des témoignages vivants sur la répression, mais aussi sur les préparations des marches et des organisateurs. Une journée d'étude qui sera aussi organisée en hommage à un responsable de la Fédération de France du Front de Libération nationale, Mohand Ourabah Feroudj. Des témoignages viendront éclairer sur le parcours de cet homme qui a consacré sa vie à la dignité de son pays.
Par ailleurs, la journée sera également marquée par l'organisation de deux conférences dont l'une sera animée par Mme Salhi, enseignante au département d'Histoire de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, qui abordera cette date laquelle représente un crime encore non reconnu par la France officielle. Parallèlement, durant la même journée, des témoignages seront livrés par deux responsables de groupes de choc. Khelifa Midires et Ahmed Seridj livreront, en effet, des éclairages sur des faits qu'ils ont vécus et vus de leurs propres yeux.
Par ailleurs, il faut noter que la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas raté l'occasion de rendre hommage à ces hommes qui ont porté la guerre sur le territoire du colonisateur et qui ont grandement participé au financement de la Guerre de Libération nationale. Les émigrés sont également les initiateurs du mouvement national car c'est en effet parmi les travailleurs expatriés qu'est née la première organisation, l'Etoile nord-africaine, d'où dérivent tous les courants politiques qui ont convergé vers l'action armée contre la force coloniale.
Enfin, il convient aussi de mentionner que des acteurs de la Fédération de France du FLN, sont encore vivants, mais inconnus. Des hommes, à l'instar de Saïd Hamdi qui a été chef de groupe de choc et habite à Draâ Ben Khedda. Dans ses témoignages, Aâmi Saïd relate son combat dans la collecte de fonds, parmi les émigrés, afin de financer l'action armée à l'intérieur du pays. Il raconte également les difficultés et les dangers de ce travail qui appelle un véritable engagement et surtout un vrai sacrifice et don de soi pour son pays. Des personnes qui méritent des hommages mais qui tardent à venir tant qu'ils sont encore vivants même si leur santé à visiblement décliné.

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