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Pommes de terre, céréales et viandes

Un plan d'urgence pour développer ces filières

Il est question de passer en revue la situation stratégique de l'ensemble des filières, ainsi que les voies et les perspectives de leur développement.

Visant à prévenir des tensions sur l'approvisionnement du marché en produits agricoles, le ministère de l'Agriculture semble vouloir prendre les devants. Lors des deux réunions tenues, dimanche, en présence des cadres du secteur, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Hanni, a consacré les travaux de cette rencontre à la présentation d' «un plan d'urgence de développement des filières stratégiques, notamment les céréales, la pomme de terre, la tomate industrielle, les viandes rouge et blanche ainsi que les arbres résistant à la sécheresse, et ce à court, moyen et long terme 2025-2030- 2035».
C'est, du moins ce qui ressort du communiqué du ministère. Il faut dire que la prise en charge de cette problématique prend tout son dans le timing qui lui est réservé. Prévoir un plan d'urgence pour les produits qui ont fait l'objet de hausses inexpliquées et de pénuries incontrôlées, de façon prématurée, relève de la détermination des pouvoirs publics à maîtriser et réguler le marché. Nul besoin de rappeler les perturbations et le stress qui ont marqué particulièrement ces deux dernières années. Les effets de la spéculation et le diktat des lobbys ont complètement dévoyé les objectifs des réformes mises en place pour redresser la situation économique du pays. En dépit de toutes les actions de lutte et des lois promulguées afin d'éradiquer ces fléaux, les barons de la spéculation et du gain facile et rapide, résidus d'une Algérie révolue, ont mené la vie dure au simple citoyen. Alors que l'Algérie nouvelle est en train de naître dans la tempête, malgré toutes les tentatives de sabotage et de destruction.
Les premiers résultats enregistrés dans différents domaines actent du passage à de nouvelles méthodes de gestion. Le changement engendré par l'assainissement des institutions est indiscutable. Ne demeure que l'obstination des parties nostalgiques de l'anarchie et du chaos. Il s'agit, cependant, d'un passage difficile mais inévitable, dans la mesure où il faut du temps pour opérer un retour à des normes de gestion efficientes.
Cela étant, les perturbations et les développements économiques sur la scène internationale ont contribué à amplifier l'inflation, portant sur les recours à des restructurations profondes du secteur. C'est dans cette optique que le ministère a consacré ces deux réunions afin de «passer en revue la situation stratégique de l'ensemble des filières, ainsi que les voies et les moyens de leur développement à partir des différents programmes et des mesures incitatives qui leur sont alloués». Des mesures qui visent la modernisation du secteur et la valorisation de ses capacités à atteindre de meilleurs rendements. Dans la mesure où la nouvelle législation, les infrastructures et les compétences existent, et n'attendent que d'être exploitées à bon escient. Nul besoin de rappeler les performances enregistrées, où l'Algérie a produit plus de 60 millions de quintaux de céréales durant la campagne 2017-2018. C'est dire que le fond de la problématique réside dans les mécanismes de gestion et notamment dans l'application des nouvelles politiques adoptées par l'État. C'est vers cet objectif que se dirigent ces mesures d'urgence.
Dans ce sillage, le ministère a fait savoir qu'une série de décisions et de mesures ont été prises, lesquelles sont au coeur de l'organisation et du contrôle de toutes les filières.

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