Un pas vers l’excellence

L'Université algérienne change progressivement de visage. L'arrivée de Tebboune aux commandes du pays en 2019 a permis au monde universitaire algérien de prendre un nouvel envol, vers les paliers de l'excellence. L'année 2023 a vu la mise en branle de programme osés et importants, engendrant une nouvelle orientation générale de l'Université algérienne. L'Université algérienne est devenue un gigantesque chantier, couvant initiatives nouvelles, formules innovantes et une tendance moderne dans le cursus universitaire. Des incubateurs de start-up, des pépinières de jeunes talents, des collectifs innovants et créatifs, des institutions émergentes, etc. sont autant d'éléments qui renseignent sur cette dynamique naissante et ascendante au sein des enceintes universitaires.
Percée dans les classements mondiaux
L'Université algérienne vient de franchir le seuil de l'excellence et du succès, à travers une feuille de route actualisée et adaptée aux standards mondiaux. En effet, au cours de ces deux dernières années, l'Université algérienne a emprunté de nouveau sentiers, en intégrant la dimension de l'entrepreneuriat et le développement de la recherche appliquée. Des facteurs qui ont consacré l'esprit de l'initiative, l'émergence de pôles nouveaux et le changement de paradigmes au sein de la communauté universitaire, qui s'achemine désormais vers de nouvelles perspectives prometteuses.
Fait saillant ces deux dernières années, l'Université algérienne gagne en visibilité et en renommée sur le plan international. Arpentant les classements mondiaux, l'Université algérienne améliore ses positions, de manière ostentatoire et surprenante, grâce à de nouveaux programmes et paramètres intégrés dans la classification des institutions universitaires nationales. Une percée fulgurante dans les classements mondiaux, grâce aux nouvelles formules introduites, depuis peu, notamment la multiplication des partenariats avec les universités étrangères, l'introduction de nouveaux paramètres dans l'évaluation et la classification des institutions universitaires, etc. Tant sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif, les Universités algériennes ont effectué une percée fulgurante à partir de l'année 2023. À titre d'exemple, l'année 2024 a vu l'émergence de 23 Universités algériennes qui ont, pour la première fois, effectué une entrée dans le classement mondial des Universités du Times Higher Education (THE). Au total, ce sont quelque 54 Universités algériennes qui ont figuré dans ce nouveau classement mondial. Cela, contrairement à l'année 2023, où seuls 13 établissements universitaires étaient présents. Selon ce classement du THE, l'Université algérienne a été propulsée au premier rang du Maghreb arabe et au deuxième rang en Afrique. Une prouesse insoupçonnable puisqu'il y a deux années seulement, l'Université algérienne se débattait dans des difficultés et des problématiques subjectives. D'autres classements significatifs et d'importance placent les Universités algériennes dans le top mondial des grandes universités, annonçant des lendemains radieux.
Depuis plus de deux années déjà, l'Université algérienne est devenue un vaste incubateur des start-up, de l'innovation scientifique et technologique. Du jamais vu. En effet, les brevets d'invention et les labels start-up pullulent comme des champignons au sein des universités, correspondant à une réalité dynamique au sein des collectifs des étudiants, mais aussi des enseignants qui ont repris espoir dans leurs institutions respectives. Désormais, les responsables universitaires ont les coudées franches en vue de réaliser des percées dans le domaine de l'intégration de l'Université algérienne dans le cycle de l'économie, de la croissance et du développement technologique et scientifique du pays.
Start-up et innovation scientifique
Une réalité bien palpable au vu des réalisations et des résultats prometteurs obtenus, en l'espace de deux années seulement. Le recours à la modernisation de l'enseignement universitaire et des procédés pédagogiques, notamment l'enseignement «hybride» et l'appel aux compétences, expertises et expériences étrangères, à travers des cycles de Web-conférences, workshop, recyclages à courts termes, etc. En 2024, la Commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires a enregistré 2 243 projets innovants déposés auprès du Comité national de labélisation «projet innovant». 734 autres projets réalisables et éligibles au financement de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade) ont été également recensés. C'est vous dire la dynamique réelle et imposante qui couve, désormais, dans nos universités.
Il n'est pas vain de rappeler cette fulgurante évolution observée dans les différentes Universités du pays, où une profusion des inventions, des recherches appliquées, d'applications et de logiciels innovants a pris acte dans le décor général. Ainsi, «48 marques commerciales ont été enregistrées au niveau de l'Inapi, 118 autres marques enregistrables, 6 prototypes industriels et 19 projets sectoriels innovants», annonce la Commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires.
Des fleurons en gestation
Dans ce vaste paysage dynamique, des fleurons institutionnels nouveaux ont pris acte dans le décor universitaire national. Telles sont ces nouvelles institutions pédagogiques et scientifiques nées au lendemain du forcing du président Tebboune, qui a mis un point d'honneur à redorer le blason de l'Université algérienne.
La naissance de cette multitude de sigles témoigne de fièvre entrepreneuriale ambiante au sein des Universités algériennes, qui n'a pas manqué d'enrichir le décor institutionnel de l'Université. Tel le cas de l'École nationale supérieure d'intelligence artificielle (Ensia), qui représente un fleuron technologique et scientifique, à même de changer la donne dans peu d'années.
L'École nationale des mathématiques est également une percée dans le renforcement du potentiel dans les sciences appliquées et l'atteinte des paliers de l'excellence. La Valley University constitue également une autre source de fierté, puisqu'il s'agit de consolider les acquis et le potentiel, en termes de brevets et d'institutions émergentes à l'échelle nationale. Les maisons d'intelligence artificielle, les incubateurs, les pépinières, les technopoles, etc. touchant à la technologie de précision, la robotique et l'intelligence artificielle, etc. prennent un essor sans précédent. Au total, ce sont pas moins de 94 incubateurs, dont 19 labélisés, 84 maisons d'entrepreneuriat, 17 maisons d'intelligence artificielle et 3 technopoles.
Pole de développement économique
La stratégie de travail du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kamel Badari, a permis de dégager une vision décloisonnée de l'Université algérienne, qui a permis un changement de cap salutaire. À travers la valorisation des ressources et des potentiels existants, la libération des initiatives, une réorientation et redéfinition des objectifs à atteindre sur les différents termes, ainsi qu'une refonte graduelle et progressive des objectifs didactiques, le ministre a réussi à amorcer une transition douce et positive de l'Université algérienne.
Aujourd'hui, il est clair que l'Université s'attèle à devenir un véritable pôle scientifique et technologique au service du développement et de l'économie nationale.
La numérisation aidant, l'Université a réussi à engager une feuille de route substantielle pour stimuler la créativité, l'innovation et l'excellence. En focalisant sur la promotion des talents et potentiels émergents, et l'objectif de mettre à profit de l'économie et du développement national, les produits de la recherche scientifique et technologique, l'Université se positionne en tant qu'élément générateur de potentiel créatif et innovant capable de chambouler positivement les dogmes dans le monde des affaires et d'influer sur les tendances dans le monde industriel et économique.