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Oran

Un médecin dans un réseau de faussaires

Les policiers de la brigade économique près la sûreté de wilaya d'Oran, ont démantelé un réseau spécialisé dans la falsification de documents médicaux. La bande est composée de 6 individus âgés entre 40 et 70 ans, parmi lesquels figurent un médecin et deux femmes, ces dernières jouant des rôles principaux dans le trafic des papiers liés à la commercialisation illégale de produits pharmaceutiques, faux et usage de faux, vol qualifié, en dilapidant des sommes d'argent appartenant à de tierces personnes, des institutions publiques et privées. Selon le rapport de police, l'enquête a été déclenchée suite à une déposition faite par une tierce personne ayant été victime des agissements de cette bande, ciblant, ajoute la même source, les patients souffrant des maladies chroniques constitués en majeure partie de malades atteints du diabète. Les rédacteurs du même document de la police expliquent que «lesdits individus utilisant la carte d'assurance sociale (carte Chiffa) de la victime pour se faire délivrer des médicaments qu'ils revendent par la suite». Poussant leurs investigations, les mêmes policiers n'en reviennent pas, en tirant cette affaire au clair. Dans ce sillage, ils ont relevé que «plusieurs autres personnes ont été victimes de l'affaire montée de toutes pièces par les membres du même groupe». Chaque membre de ce groupe a joué un rôle, à l'exemple du médecin ayant signé une convention avec la Caisse nationale des assurances sociales, la Cnas. Ce dernier prescrit des ordonnances aux noms des malades porteurs de cartes Chiffa et utilisées par les autres membres du groupe qui se faisaient servir les médicaments destinés à la revente, après avoir remboursé, dès leur délivrance les montants de leur achat à partir des pharmacies d'Oran. Ayant procédé à des perquisitions aux domiciles des mis en cause, les enquêteurs ont saisi d'importantes quantités de médicaments destinés aux diabétiques, plusieurs dizaines d'ordonnances, portant des vignettes de médicaments en attente d'être remboursées par les services de la Caisse nationale des assurances sociales. En tout, le montant global de ces médicaments délivrés sous de faux documents est, selon le document policier, estimé à près de 1 million de dinars. Les mis en cause seront présentés devant le parquet dès l'achèvement des formalités policières.

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