{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Un marqueur de l’action de Tebboune

La wilaya de Djelfa est une sorte d'immense zone d'ombre. Les citoyens de cette région du pays vivent des carences dans pratiquement tous les secteurs.
De fait, la visite du Premier ministre et les quelques projets inspectés et inaugurés, constituent une bouffée d'oxygène pour une population qui vit en marge de la dynamique de développement socio-économique. Aussi, le déplacement de Djerad a-t-il une signification particulière et peut être traduit comme un signal présidentiel en direction des régions, jusque-là oubliées.
Le Premier ministre a tenté de transmettre la volonté sincère du chef de l'Etat d'opérer un changement profond dans la manière de gouverner en Algérie. Abdelaziz Djerad s'est essayé à cet exercice difficile devant des citoyens d'une commune, elle aussi oubliée. Sidi Bayazid, située à 65 km à l'est du chef-lieu de la wilaya, symbolise la mise à la marge de populations entières qui avaient eu la «mauvaise idée» de vouloir vivre sur la terre natale.
Il faut dire que les problèmes de ces communes isolées est sans commune mesure avec ceux des quartiers de grandes villes classées zones d'ombre. Ses habitants vivent presque hors du temps. Et l'ambition assumée par le président de la République est d'en faire des citoyens à part entière, appelés à partager toutes les commodités d'une vie moderne.
L'insistance du chef de l'Etat tient certainement à sa «parfaite connaissance de l'Algérie profonde, de ses régions et de la situation de leurs populations», comme l'a d'ailleurs relevé le Premier ministre qui écoutait les plaintes des habitants de Sidi Bayazid. Djerad a réitéré la volonté du président Tebboune qui, dira-t-il, «accorde une priorité absolue au développement des zones d'ombre». Un engagement qui suppose des réponses à toutes les demandes de développement des zones d'ombre dans la wilaya de Djelfa, sans exception.
Dans le transport, l'électricité, le gaz et les prestations de santé, les actions de l'Etat et des collectivités locales ne doivent pas souffrir de verrou bureaucratique. Ce qui est valable pour Djelfa, l'est pour le reste des wilayas du pays. Le travail à abattre est titanesque, en raison «d'accumulations de plusieurs années», explique le Premier ministre. Mais la plus grande difficulté reste la finalisation des projets dans les délais et l'entretien des infrastructures réalisées. S'il faut qu'une commune sorte de la zone d'ombre, il faut faire en sorte à ce qu'elle n'y retourne plus.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours