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Automobile

Un marché sous pression

Le marché automobile national a un besoin urgent en véhicules estimé entre 700000 et 1 million d'unités.

Sur fond de crise et d'impasse, le marché de l'automobile demeure dans l'attente d'une ouverture franche pour sa relance. De sérieuses perspectives se sont exprimées à travers les dernières annonces du gouvernement sur d'éventuels contrats avec des investisseurs étrangers, entre autres, avec l'Italie. Au demeurant, la situation demeure complexe et renvoie l'image d'un marché en proie à tous les déséquilibres. Celui de l'offre et de la demande a engendré une hausse vertigineuse des prix des véhicules, neufs et d'occasion. Pour l'ancien de l'Association des concessionnaires multimarques, Youcef Nebbache,
« un besoin urgent du marché automobile national, estimé entre 700000 et 1 million de voitures.
Le rétablissement de l'équilibre sur le marché national nécessite d'injecter de grandes quantités de voitures pour renouveler le parc automobile et pour permettre à ceux qui souhaitent acheter des voitures à partir d'offres acceptables». Pour remédier à cette situation, il apparaît clairement que l‘ouverture de l'importation de véhicules neufs et d'occasion apparait comme une alternative qui permettrait de combler le vide en attendant les résultats d'une vraie industrie automobile. Cela étant, cette issue est loin de faire consensus au sein des sphères de décision. Elle se dresse contre le principe de la rationalisation des dépenses. Les prix de véhicules importés étant excessivement chers, ne feront qu' aggraver le déséquilibre du marché. Ne subsiste donc, que le passage à l'industrie à grande échelle, au montage maîtrisé. A ce titre, M. Nebbache explique que « le coût de l'investissement dans le domaine de la construction automobile à travers l'implantation d'une usine avec toutes ses structures et équipements, et le transfert d'expertise et de technologie est estimé à 4 milliards de dollars, alors que les délais de sortie du premier véhicule de l'usine prend 3 ans, et toutes ces négociations doivent être précédées par l'achèvement de la mise en place d'un système législatif clair qui encadre l'industrie et l'installation automobiles».Il faut dire qu'avec la promulgation et la mise en oeuvre de la nouvelle loi sur l'investissement, de sérieux atouts de relance du secteur se profilent. Les nouvelles dispositions de loi, introduisent un volume important de facilitations et d'encouragements pour les opérateurs locaux et étrangers. Les exonérations des différentes taxes et impôts, la facilitation au crédit bancaire, et au foncier industriel contribueront à renforcer l'attractivité du secteur. À ce titre, les partenariats annoncés bénéficieront d'un climat des affaires plus avantageux, et entreront dans le cadre d'une stratégie globale dont les maîtres- mots sont sans conteste, intégration et sous-traitance. Deux axes déterminants du sort de l'industriel automobile, et interdépendants. Ce n'est que dans le développement de réseaux conséquents de sous-traitance et d'équipementiers, que les taux d'intégration connaîtront de nettes améliorations. De même importance la maîtrise d'un tissu d'unités de montage et d'assemblage demeure lestée par le poids des échecs passés, et tributaire d'une politique transparente.
Par ailleurs, dans l'optique de gagner du temps , les pouvoirs publics ambitionnent de rentabiliser les moyens existants pour relancer cette activité, à travers la reprise des usines récupérées, en l'occurrence celle de «Sovac», «Mazouz», «Tahkout» et «Baïri» pour la réalisation d'un pôle industriel pour la construction automobile.
Autant de solutions et de projections qui augurent d'un dénouement positif et prometteur pour le marché de l'automobile en particulier, et pour le secteur de l'industrie de manière générale.
Toutefois subsiste une interrogation de taille: «Que doit faire le citoyen en attendant les résultats de ces solutions, pour acquérir un véhicule sans se ruiner?»

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