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A Constantine

Un gang de 11 éléments démantelé

Dans la plupart des cas, les membres des gangs sont des repris de justice.

Les forces de police du 11ème arrondissement, situé au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli, ont réussi à mettre fin aux activités d'une bande de malfaiteurs composée de 11 éléments âgés entre 23 et 33 ans. Les mis en cause, accusés de constitution de gang, ont semé la terreur au sein des quartiers, terrorisé les habitants en usant d'armes blanches, porté atteinte à la sécurité des personnes et des biens et installé un climat d'instabilité et d'insécurité, ponctué de bagarres et d'affrontements. L'opération ayant permis l'arrestation de ces criminels a eu lieu à l'unité 17, lors d'affrontements intenses dans lesquels armes et pierres ont été utilisées. Alertés, les éléments de la police, tout en mobilisant les moyens adéquats, se sont aussitôt déplacés sur les lieux, constatant d'importants dégâts matériels, dont des véhicules endommagés et comptabilisant plusieurs blessés. Un renfort a été nécessaire pour pouvoir procéder à l'arrestation de la composante du gang. Ayant obtenu des mandats de perquisition auprès des instances judiciaires, les forces de police ont pu saisir quantités d'armes blanches et de bombes lacrymogènes. Conduits au poste de police, les mis en cause, après interrogatoire et rédaction des PV, permettant de finir la procédure judiciaire, ont été présentés devant la justice. Ce phénomène n'est pas typique à cette zone de Constantine, puisque plusieurs quartiers souffrent de la présence de ce genre de gang, même au niveau des quartiers considérés comme calmes. C'est un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur et inquiète au plus haut niveau. Dans la plupart des cas, les individus appartenant à une bande sont des repris de justice. Le cadre législatif de prévention contre ce phénomène, qui a créé un climat d'insécurité dans les cités, avait exigé la mise en place d'une loi spécifique de prévention contre les bandes de quartiers, du fait de la violence et des agressions à l'arme blanche par des bandes criminelles constituées dans les cités. Ce phénomène est particulièrement connu dans les grandes villes. Le cadre de la loi condamne toute personne impliquée à une peine allant de 2 à 20 ans de prison, ou à la perpétuité en cas de décès (de victimes) contre ces bandes de quartiers. Le cadre judiciaire prévoit même la violence morale qui comprend toute agression verbale susceptible de causer la crainte ou la terreur chez autrui, telles que la menace, l'injure, la diffamation, la terreur ou la privation d'un droit. Dans ce contexte, rappelons que les dispositions pénales stipulent qu'il «est passible d'une peine d'emprisonnement de 3 ans à 10 ans et d'une amende de 300000 DA à 1000000 DA, quiconque crée ou organise une bande de quartier, s'enrôle ou participe, sous quelque forme que ce soit, dans une bande de quartier, tout en connaissant son objectif, recrute une ou plusieurs personnes pour le compte d'une bande de quartier». 

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