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Alger

Un couscous grandeur nature

Dans une ambiance conviviale, des centaines de personnes se sont retrouvées autour d’une table géante qui s’étendait de la Grande poste à la place Maurice-Audin.

Yennayer 2975 à « l’Algéroise ». Dans la capitale, l’âme du Nouvel An amazigh a réuni tous les Algérois et ceux de passage à la capitale. De nombreuses familles se sont rassemblées, vendredi dernier, en plein air et au cœur d’Alger autour de deux gigantesques tables garnies de couscous. L’événement, organisé par l’A.P.C. d’Alger-Centre fut unique et convivial, comme en témoignent les photos et les vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux. Tout était prêt à 17h30, et la table dressée s’étendait de la Grande poste’à la place Maurice Audin. Le couscous à la saveur locale de l’Algérois, incarne l’esprit de la « lemma » ; le rassemblement chaleureux réunissant familles, amis et voisins. Ce plat, qui demeure un symbole des produits du terroir, n’est pas la seule touche amazigh des festivités. Les individus présents, notamment les chérubins, portaient, pour la majorité, des habits traditionnels. Ils étaient tout beaux et fringants. Les fillettes ont arboré fièrement leurs robes kabyles colorées et bordées de motifs berbères. Pareil pour les garçons qui étaient habillés de «djabadors », burnous et ensembles kabyles authentiques, symbole d’une culture ancestrale qu’ils chérissent et perpétuent. Leur présence ajoutait une touche originale à la fête de Yennayer où l’âme amazighe se ressentait dans chaque geste, chaque sourire, également, dans chaque danse. Après le dîner, l’heure était venue à la musique. Une soirée artistique, avec des chants sahraouis, imprégnés de la chaleur et de l’énergie des différentes troupes folkloriques, a pris le relais. Les notes des instruments traditionnels, se sont mêlées aux chants envoûtants des artistes qui ont interprété des airs populaires. Les gens présents ont profité d’une belle soirée conviviale où les danseurs et les danseuses, portaient des costumes traditionnels reflétant toute la richesse du patrimoine culturel de l’Algérie. La scène était un véritable mélange de couleurs et de sons, une invitation à voyager dans le temps et l’espace, à découvrir les racines profondes de chaque région du pays. Les festivités de Yennayer étaient ainsi une véritable célébration de la diversité algérienne, alliant les traditions amazighes. Les spectateurs, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, se sont laissés emporter par la magie de la musique et de la danse, contribuant ainsi à une atmosphère de partage et de fraternité. Le temps semblait suspendu, comme si cette nuit-là, l’histoire de l’Algérie s’écrivait au rythme et au mouvement unis sous la même bannière amazighe. Au fil de la soirée, les échanges entre les générations se sont intensifiés, chacun partageant ses souvenirs et ses connaissances des coutumes et des traditions. Des minigroupes étaient, en effet perceptibles parmi les personnes présentes, et les discussions ont renforcé le sentiment d’appartenance à une culture millénaire, comme témoigné par les personnes approchées sur place. Certaines relations tournaient autour des coutumes de Yennayer, tandis que d’autres se concentraient sur la préservation du patrimoine amazigh, un sujet qui a occupé une place centrale dans les conversations. Les plus âgés racontaient leurs souvenirs d’antan, où ces festivités étaient célébrées dans la simplicité et l’intimité des villages, tandis que les plus jeunes, impatients de perpétuer ces traditions, posaient des questions, cherchant à comprendre les origines et les valeurs de cette fête ancestrale. Hier, les festivités se sont poursuivies dans les maisons. Les familles se retrouvaient dans une ambiance conviviale pour perpétuer cette transmission.

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