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Prix du mouton de l’Aïd à Alger

Un beau bélier revient à 60.000 DA

Il faut débourser entre 32.000 et 45.000 DA pour s’approprier un agneau et entre 52.000 et 60.000 DA pour acquérir un bélier.

À moins d'une semaine du rituel du sacrifice de l'Aïd El Adha 2021, qui sera célébré cette année le 20 juillet, des vendeurs continuent davantage de proposer leurs moutons, à Alger. Le flux constaté n'est pas celui des masses des précédentes fêtes, mais malgré la crise sanitaire, les chefs de familles se déplacent en quête de la bonne affaire. C'est ce que nous avons pu constater, hier, lors d'une virée effectuée dans plusieurs espaces de vente du «fameux mouton» à la commune de Birtouta. Hier, c'était le 3 ème jour du lancement officiel de l'opération des ventes directes de moutons, au niveau de la bergerie réservée par la Compagnie algérienne des viandes rouges (Alviar). Les prix pratiqués conviennent, aux yeux de l'acheteur, «plus ou moins au pouvoir d'achat moyen des Algériens». Pour un chef de famille, il faut débourser entre 32 000 et 45 000 DA pour s'approprier un agneau et entre 52 000 et 60 000 DA pour un bélier. Les ménages préfèrent cet endroit, car la vente par facilité, sous forme de convention avec les entreprises, est possible. Pendant notre visite, les allées de «cette Bourse du mouton à Alger», étaient presque vidée de ses clients. Aussi, un vendeur a avancé que «la catégorie de moutons proposés à 32 000 DA n'était plus «disponibles».
«Les preneurs sont des bienfaiteurs et des membres d'une association, qui se sont cotisés pour permettre aux familles pauvres de célébrer cette fête religieuse, dans de meilleures conditions», a-t-il ajouté. Une initiative vivement saluée en ces temps où les ménages sont durement touchés par les retombées économiques de la Covid-19.Si la tradition veut que les enfants soient présents lors de l'achat des moutons, cette année, l'ambiance est «morne.» Les règles sanitaires interdisant l'entrée des enfants étaient également de mise dans les autres espaces de ventes informelles, jouxtant le grand étal de l'Alviar. Le port du masque est exigé par les maquignons. Ces derniers affirment que «les ventes ont reculé».
Les prix qui y sont pratiqués sont moins chers que ceux pratiqués dans le premier espace visité. Pour justifier les coûts, qui restent toutefois élevés, les vendeurs évoquent «la cherté des aliments du bétail». Un autre n'y est pas allé avec le dos de la cuillère et pointe du doigt «les opportunistes de tout bord, qui décident du prix de la bête». Plus explicite, il nous dira que «la plaie se trouve au niveau des marchés de gros, détenus par une véritable mafia». Un client, qui a écouté de près nos échanges, a confirmé les dires de notre interlocuteur. «Oui, c'est vrai, j'ai l'habitude de me déplacer chaque année vers les wilayas de l'intérieur pour chercher la bonne occasion, mais après avoir fait la tournée, j'ai décidé d'acheter mon mouton ici, à Alger; les maquignons pratiquent des prix élevés dans les régions précitées», a-t-il témoigné.Les spéculateurs se frottent donc les mains sur le dos des citoyens et aussi, de l'État, au vu des sommes colossales circulant dans les circuits de l'informel, nettes d'impôt et en violation des lois en vigueur.

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