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96 décès par noyade

Tragédie sur les plages

Les baignades mortelles s'intensifient. La majorité des victimes a été déplorée dans des plages interdites et des retenues d'eau.

L’alarme est une nouvelle fois tirée ! Pas moins de 96 personnes sont mortes noyées depuis la hausse du mercure au niveau national. Le spectre des noyades est en effet de retour, et la Direction générale de la Protection civile (DGPC), qui alerte une nouvelle fois sur le risque qu’encourent les estivants en s’aventurant au péril de leur vie dans les oueds, barrages et retenues d’eau, et les plages non autorisées à la baignades. Les victimes sont majoritairement des enfants, a-t-on appris hier de Karim Benhafsi, membre de la cellule de communication de la DGPC. Le bilan est, en effet, très lourd et il montre que le non-respect des consignes de sécurité à ce sujet mène inéluctablement à une mort certaine ou, dans le meilleur des cas, à des blessures graves, si les estivants s’aventurent dans des endroits difficiles d’accès.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau des plages interdites à la baignade. «54 corps ont été repêchés sans vie, depuis la hausse du mercure», affirme notre source. «22 autres personnes sont mortes dans les plages autorisées à la baignade, en dehors des heures de surveillance», souligne davantage Karim Benhafsi. Notre interlocuteur pointe l’insouciance, voire la négligence des estivants aux consignes de sécurité émis par les secouristes. L’officier témoigne que dans les plages où le dispositif de surveillance est mis en place, certains estivants, notamment ceux ayant parcouru des kilomètres pour rejoindre la côte, font fi des mesures de sécurité. «Même lorsque le drapeau est au rouge, et en dépit des mises en garde des sauveteurs déployés sur place, il y a des citoyens qui prennent le risque. D’autres préfèrent s’y rendre très tard la nuit ou très tôt le matin», a-t-il davantage précisé. Les fortes chaleurs ont été également accompagnées d’une recrudescence de ces accidents au niveau des oueds, points d’eau et barrages, où la Protection civile déplore le décès de 20 personnes, souligne toujours notre source. Ces décès sont dus, ajoute Benhafsi, à l’«inconscience» des jeunes, notamment des enfants qui représentent la majorité des victimes. Il est évident de noter dans ce sillage que l’absence de piscines et de lieux de loisirs dans de nombreuses wilayas de l’intérieur du pays pousse nos enfants, en cette période de grande chaleur, à se diriger vers des plans d’eau au péril de leur vie. De jeunes enfants, généralement «lâchés» par leurs parents en pleine nature. Ce sont les deux ingrédients de cette tragédie qui continue de happer des vies. La canicule est toujours là, et à voir les comportements de certains estivants, on pourrait dépasser le bilan funeste de l’année dernière. Pour rappel, 214 personnes sont mortes par noyade lors de la saison estivale de 2023, majoritairement dans les plages interdites à la baignade ou en dehors des horaires de surveillance. La fréquence des noyades n’écarte pas cette possibilité. 7 personnes ont trouvé la mort durant les dernières 48 heures, selon les derniers bilan établie par la DGPC.
La toute dernière victime a été déplorée dans la matinée d’hier, aux alentours de 9h. Il s’agit d’un jeune âgé de 22 ans. Son corps a été repêché sans vie par les secouristes de la Protection civile au niveau d’une plage interdite à la baignade située près du port commercial de Ténès. 6 autres personnes ont perdu la vie pendant le week-end dernier. Un bilan macabre qui aurait pu être plus lourd sans l’intervention rapide des secouristes ayant pu sauver in extremis pas moins de 1183 personnes durant la seule journée du vendredi dernier.

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