Un réseau d’espionnage démantelé à Tlemcen
Que cherche le Makhzen?
Cette tentative d’espionnage s’est matérialisée à travers un réseau d’espionnage composé de plusieurs individus.
Le Makhzen, connu pour son hostilité et sa haine viscérale qu'il éprouve envers l'Algérie, récidive avec une nouvelle manoeuvre ciblant la sûreté de l'État. Une pratique habituelle dont use le Maroc depuis Hassan II, serviteur zélé de l'entité sioniste. Son fils, Mohamed VI semble prêt à faire tout le sale boulot qu'exigerait Tel-Aviv quelles qu'en soient les conséquences. Jusque-là, ce sont les Marocains qui les subissent. Appauvris et exploités par de nouveaux colons sionistes, les sujets du roi sont à bout de souffle. En témoigne la tentative d'évasion collective du royaume en direction de l'enclave espagnole de Melilla. Mais cet épisode malheureux ne dérange pas Rabat, tout occupé à envoyer ses agents espionner l'Algérie. Cette nième tentative s'est matérialisée à travers un réseau d'espionnage composé de plusieurs individus. Y figurent principalement des Marocains entrés illégalement sur le territoire national. C'est ce qui ressort des déclarations faites par Mustapha Loubar, procureur de la République près le tribunal de Tlemcen. Ce magistrat a annoncé le placement en détention provisoire de 7 individus, dont la mission était de porter atteinte à la sûreté de l'État.
Suite au démantèlement dudit réseau, le juge d'instruction a ordonné le placement en détention provisoire de 7 individus dont 4 Marocains. L'affaire remonte à la fin du mois dernier, précisément à la journée du samedi 24 août, où les services de sécurité ont reçu des informations au sujet des déplacements d'un individu suspect de nationalité marocaine, au centre-ville de Tlemcen. Le parquet de la République a été automatiquement prévenu et a ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire.
Le même jour, le dénommé Z. M., de nationalité marocaine, a été arrêté après avoir constaté qu'il était entré illégalement sur le territoire national, et ce suite à l'exploitation du téléphone portable de l'intéressé, avec l'autorisation du parquet. Après son interrogatoire, il a été démontré que l'individu en question travaillait au sein d'un réseau d'espionnage et de renseignement pour le compte d'une partie étrangère, en compagnie de ressortissants marocains et algériens, selon le même responsable. S'ensuivra l'arrestation des autres membres du réseau, quatre jours plus tard. «En date du 28 août dernier, 6 individus ont été arrêtés, dont 3 de nationalité marocaine, à savoir T. A, M. Kh. et M. H., et trois Algériens à savoir R. M. A., T. Z. S. A. et B. R.», a souligné le procureur.
Les résultats de l'enquête préliminaire ont également conclu que «ce réseau a recruté des ressortissants marocains et algériens dans le but de porter atteinte à des institutions sécuritaires et administratives algériennes», selon le même responsable. «Les investigations ont révélé que tous les membres de ce réseau recevaient des instructions du dénommé B. S., lequel est de nationalité marocaine. Les individus arrêtés ont été présentés, en début de semaine, au parquet de la République, et lors de l'interrogatoire des suspects, une enquête judiciaire a été ouverte contre eux et contre toutes les personnes identifiées par l'enquête.
Les trois ressortissants algériens sont poursuivis pour intelligence avec un pays étranger ou l'un de ses agents. Ils s'agit des personnes répondant aux initiales de R. A., T. Z. S. A. et B. R. Les individus Z. M. T. A. et M. H. sont poursuivis pour crime d'espionnage. Les accusés Z. M. et M. Kh. sont également poursuivis pour entrée illégale sur le territoire algérien. Il s'agit d'actes punis par la loi. C'est ce qu'affirme le procureur de la République en se référant aux articles 62, 64 du Code pénal et les articles 4, 44 et 46 de la loi 08-11 relative aux conditions d'entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie.
Trafic de drogue, terrorisme d'État à l'encontre des Sahraouis depuis plus de 48 ans, normalisation avec l'entité sioniste, corruption, espionnage et chantage, le royaume chérifien franchit toutes les lignes rouges. Cette récente affaire rappelle le scandale du logiciel espion israélien, utilisé par le Maroc pour espionner des personnalités en Algérie, en France et en Espagne.
Les renseignements marocains sont, faut-il le noter, impliqués dans les tentatives destinées à inonder l'Algérie par la drogue. Sur les réseaux sociaux, les services marocains sont derrière les discours empoisonnés qui ciblent les jeunes Algériens. La toute dernière affaire démontre bel et bien le hideux visage de la machine de propagande du Makhzen qui mène une sale guerre contre l'Algérie.
Le recrutement de ressortissants algériens est en soi un énième acte témoignant que le Makhzen est derrière les regrettables méthodes propagandistes. Des manoeuvres dangereuses aux objectifs bien connus...