Communion entre le peuple, l’armée et son président
Quand l’Algérie vibre à l’unisson
La symbolique de cet événement dépasse largement la simple démonstration de force.
«One, two, three... Viva l'Algérie!» Le 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale a offert à l'Algérie bien plus qu'un simple défilé militaire: il a été un moment historique de communion nationale.
Vendredi dernier, aux abords de la promenade des Sabelettes, le long de la RN 5, ou depuis les salons familiaux devant leurs écrans, les Algériens de toutes générations et de tous horizons ont partagé un instant d'intensité patriotique rare.
Cette célébration a rassemblé des hommes et des femmes venus de tous les coins du pays, et même de la diaspora, pour scander d'une seule voix: «Tahia El-Djazaïr!» Ce cri résonnait comme un écho du passé, ravivant la flamme d'un amour indéfectible pour le pays et ses valeurs.
La symbolique de cet événement dépasse largement la simple démonstration de force de l'Armée nationale populaire. Digne héritière de l'Armée de libération nationale, l'ANP est perçue comme le gardien intransigeant de la souveraineté et de l'honneur national. Néanmoins, ce n'est pas tant la puissance de son armement qui impressionne, mais bien la fierté renouvelée de chaque Algérien face à l'étendard de son pays. Ce sentiment de nationalisme transcende les générations, comme l'a exprimé Islam, un jeune père de famille, les yeux brillants, en décrivant l'effet galvanisant de ce défilé: «La chair de poule! On est nationalistes jusqu'au bout des ongles, mais là, c'était encore plus fort!» De toutes les wilayas, et même au-delà des frontières, des familles ont convergé vers la capitale pour assister à cette démonstration de force et d'amour patriotique.
Ce défilé a vu des familles entières, parfois de trois ou quatre générations, célébrer ensemble leur attachement à l'Algérie. Cette fusion des âges et des origines sociales montre bien que l'esprit de la Révolution de 1954 reste vif et ancré dans le coeur de chaque Algérien, qu'il soit jeune ou moins jeune. Même les familles expatriées ont répondu à l'appel, comme Karim et ses enfants, venus spécialement de France, profitant des vacances de la Toussaint pour ne pas manquer cet instant historique. «Ce n'était pas prévu, mais je ne pouvais pas le rater», a-t-il confié, l'émotion palpable dans ses mots. Parmi les spectateurs, des étrangers ont également manifesté leur soutien à ce pays qui leur est devenu cher. Mohamed, un Syrien qui a trouvé refuge en Algérie, a voulu rendre hommage à ce pays d'accueil, «terre du million et demi de martyrs». «Ce pays m'a sauvé, moi et ma famille.
Aujourd'hui, je tiens à célébrer l'Algérie comme la mienne», dira-t-il. Drapé de l'emblème national, il incarne cette reconnaissance sincère de ceux qui considèrent l'Algérie comme une seconde patrie. Bref, cette exhibition a laissé de côté les «formalités» pour être un véritable moment de fusion entre les Algériens, leur armée mais aussi leur Président. Car Abdelmajid Tebboune a capté tous les regards et toutes les voix.
En effet, il était bien plus qu'un simple chef d'État en cette journée mémorable. Pour les Algériens, Tebboune est devenu une figure de ralliement, une incarnation des valeurs algériennes, au même titre que les mots «Tahia El-Djazaïr» ou «Allah yarham echouhada». À maintes reprises, la foule, en liesse, a scandé son nom, témoignant d'une popularité qui ne cesse de croître et de se renforcer. Au contact des citoyens, le Président semble vibrer autant qu'eux, emporté par cette ferveur patriotique partagée, chaque salut, chaque regard devenant une démonstration de cet amour réciproque. Ce moment d'unité nationale a transcendé les barrières protocolaires, mettant en avant un Président qui «respire» l'Algérie. Ces images, largement relayées sur les réseaux sociaux, illustrent ce lien de proximité rare entre un chef d'État et son peuple. Ce qui renforce l'attachement des Algériens à une figure présidentielle qui semble les comprendre et les représenter. Ce défilé du 70e anniversaire ne restera pas simplement dans les archives comme un événement historique, mais marquera durablement la mémoire collective des Algériens.
Ainsi, cette célébration, intense et inoubliable, restera dans les coeurs comme le symbole d'une Algérie unie et résiliente.
En cette journée spéciale, le peuple algérien, main dans la main avec son armée et son Président, a démontré que l'esprit de Novembre, de solidarité et de résistance demeure plus vivant que jamais. «Tahia El-Djazaïr!»